Cela fait peut-être deux ou trois semaines maintenant que Jude vit avec moi, cela fait bien une semaine que sa famille et les autorités savent qu'il vit avec moi, mais là j'ai peur qu'ils cherchent une solution pour le ramener dans sa vraie famille et je sais qu'il ne le supportera pas, qu'il fera à nouveau une fugue... En réalité je comprends le sentiment qui l'habite, ce sentiment d'être un étranger parmi toutes ses personnes... Je sais que cette famille ont un énorme coeur débordant d'amour et qu'ils ne rêvent d'une chose que leur fils leur fasse confiance, comme ils auraient aimés que je le fasse étant plus jeune, bien avant que je me fasse violer... Je les ais rencontrés et reconnus au bureau du FBI, mais eux ne m'ont pas reconnu en même temps j'ai tellement changer et j'ai changer de prénom, comment ils auraient pu... Je venais de rentrer du travail et bizarrement j'ai l'impression qu'on me surveille et j'ai horreur de ça. Donc en entrant dans l'appartement, après avoir déposé mes affaires à l'entrée, j'ai été vers sa chambre et je me suis adossé contre le chambranle de la porte. « Jude, mon coeur il faut qu'on parle. » J'ai repoussé l'échéance, mais je voulais qu'il soit au courant qu'à tout moment sa famille peut venir le chercher ici et n'ayant aucun droit je ne pourrais pas m'interposer.

Je ne sais même pas comment lui annoncer tout ce que j'ai à lui dire, il est un peu comme un chaton apeuré faut l'approcher en douceur, mais là avec la bombe que je vais lâcher je sais qu'il risque de partir et quelque part au fond de moi, j'ai pas envie de le voir partir, mais il doit savoir la vérité, je ne veux pas le laisser dans l'ignorance. Il n'a que 15 ans, il va sur ses 16, il ne devrait pas vivre ça, malheureusement je ne peux pas l'épargner... « Mon coeur, tu sais très bien que tu ne peux pas retourner au Texas... Ils savent que tu vis ici avec moi... Quand tu as fugué tes parents ont alertés la police, ne te trouvant pas, ils ont fait appel au FBI et ils ont interrogés la seule personne capable de savoir où un enfant qui fugue pourrait aller : moi... Je n'ai pas dit pourquoi tu as fugué, simplement que tu étais en bonne santé et pas dans la rue. » Je suis connu des services de polices pour mes fugues en faites je crois que j'ai passé mon temps à ça, je ne me sentais pas à mon aise dans ses familles, je me sentais presque de trop alors je fuguais... Je hocha la tête en l'entendant. « Je sais que tu ne veux pas y aller et crois-moi je ne te forcerais pas, tu es ici chez toi... Je sais que ce ça fait de ne pas te sentir à ta place dans une famille que tu ne connais pas... Je crois que la seule chose qui les retiens d'enfoncé la porte de l'appartement c'est le fait que tu sois là de ton plein gré... Mais rien ne les empêchent de le faire... Je n'ai pas envie que tu partes... »

Je savais qu'annoncer tout ça ça ne lui plairait pas, mais je ne pouvais pas le laisser encore plus dans l'ignorance et prendre le risque qu'un jour ses parents débarques ici dans l'intention de le récupéré... Il fallait qu'il sache à quoi il s'expose en étant ici, enfin il aurait été ailleurs ça aurait fait la même chose. Peut-être qu'aussi s'ils n'ont pas encore enfoncé la porte de l'appartement c'est que ses parents ont espoir que je ramène Jude à la raison, que je le conseils de leur laisser une chance... Mais je me rappel que trop bien ce que ça fait d'intégré une famille que tu ne connais pas, une famille où tu ne trouves pas ta place, j'ai vécu cette situation, alors non je n'irais pas à l'encontre de ce qu'il souhaite être loin d'eux... « Jude, même s'ils ne t'ont pas élevé ils restent tes parents biologique... Ils ont envies de te connaître, mais tu as raison tu as le droit de vouloir ce que tu veux, mais pas de choisir, malheureusement ce choix ne nous appartient pas... » Et comme c'était prévisible il a quitté l'appartement tel une furie en colère, je ne lui reproche pas, on ne devrait pas l'obligé à vivre là où il n'a pas envie c'est cruel... J'aurais pu choisir, je serais resté à l'orphelinat, au moins ça aurait évité pas mal de problème et peut-être même mon viol aller savoir tout est possible dans notre imagination. Alors que je me dirigea au salon en me disant qu'il ne reviendrait sans doute pas, sans que je ne comprennes le comment du pourquoi il fut dans mes bras en larmes et la seule chose dont je fus capable c'est de le serrer contre moi. « On va trouver une solution, je te promets qu'on trouvera une solution mon coeur. »

Je peux tout à fait comprendre ce qu'il ressent, sa colère est plus que normal, j'étais pareil que lui à son âge, rempli d'incertitude, de crainte, de peur... Quand il parla de retourner chez ses parents au Texas, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un air interrogateur... Ils n'ont quand même pas oubliés de lui dire qu'ils étaient en prisons ? Et pourtant c'est l'impression que ça donne et malgré que certaine de ses paroles me donne les larmes aux yeux, j'ai hoché la tête. « Je les préviendrais... Jude... Ils ne sont plus au Texas... Ils sont en prisons... » J'ai l'impression de faire une danse un coup c'est un pas en avant, ensuite deux en arrière... On va jamais y arriver si on continue sur cette lancer. Je le voyais tourner en rond, il allait exploser ça se voyait ce n'est qu'une question de secondes... Qu'est-ce que je pourrais lui répondre à ça ? J'ai été dans la même situation, sauf que j'avais Aubrey et Marlon et que je ne pouvais pas les abandonner... Mais lui qu'est-ce qui le retient ici ? Même si je m'y attendais je n'ai pas pu m'empêcher de sursauté lorsqu'il frappa dans le mur. Je fis la seule chose qui me passa par la tête, je le pris dans mes bras et le berça doucement... Après quelques secondes je finis par reprendre la parole... « Je pourrais t'adopter... » Voilà c'est sorti, qu'on me demande pas de reformuler, j'aime pas m'exposer comme ça, je me sens mise à nue...

Je l'avoue, je ne me suis pas attendu à ce qu'il revienne aussi vite, du moins j'ai pensé que soit il ne reviendrait sans doute pas où alors qu'il aurait besoin d'un peu plus de temps pour se calmer et au final, ce ne fut ni l'un, ni l'autre... J'ai été également surprise lorsqu'il s'est jeté dans mes bras, j'ai alors fait la seule chose que je pouvais faire dans un moment pareil je l'ai serré dans mes bras, mais quelques secondes plus tard il s'est écarté de moi pour aller frapper dans le mur, peut-être pour évacuer sa colère... Je l'ai pris dans mes bras de ma propre initiative et je l'ai bercé, lorsque je l'ai senti trembler légèrement, d'instinct j'ai resserré mes bras autour de lui et j'ai alors proposé l'adoption, sur le moment j'ai pensé qu'il me répondrait non, mais en voyant son regard j'ai su la réponse qu'il me donnerait... Même murmurait au vu du silence qui régnait dans le salon j'ai quand même entendu sa réponse, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un tendre sourire aux lèvres et de déposer un baiser sur son front. « Non je t'abandonnerais pas c'est promis. Je sais, moi aussi je ne faisais confiance à personne qui j'ai fait de famille d'accueil en famille d'accueil, dont ta vraie famille... Les gens en dehors de la maison ne sont pas tous méchants, il y a des personnes adorables et très gentilles. » Je savais qu'il lui faudra du temps pour s'adapter et surtout faire confiance à d'autres personnes, mais en attendant il pourra toujours compter sur moi. « Tu n'as pas vraiment à t'excuser, tu n'as fait que dire ce que tu voulais. »

Jamais personne ne réussira à lui faire comprendre que les deux personnes avec qui il a vécu à Austin ne sont rien d'autre que des kidnappeurs qui l'ont arrachés à sa vraie famille et il a suffisamment de mal à se faire à sa nouvelle vie que j'ai pas vie de le perturbé avec toute cette histoire... Peut-être que quand il sera prêt à entendre son histoire il viendra me voir, sinon je ne lui en parlerais pas. « Chaton la violence n'est pas la solution à tout les problèmes... Aucun enfant ne mérite d'être maltraiter pour qu'il soit sage, obéissant... Je sais que tu n'as rien demandé, je sais... Tout ce que je peux faire pour toi c'est de t'aider, te protégé... et t'aimer. » J'avais conscience d'ouvrir un peu la carapace que je me suis construite au cours des années, mais je sais aussi que c'est nécessaire pour réussir à l'apprivoisé petit à petit... J'étais comme lui étant plus jeune, mais pour d'autre raison et je crois que j'aurais laissé une chance à une des nombreuses familles que j'ai eu, ils auraient mis un moment à m'apprivoiser, à me montrer que je ne craignais rien avec eux. Je pris presque tendrement son visage entre mes mains et plongea mon regard dans le sien. « Je tiens à toi Jude, je ne t'abandonnerais pas. » Je sais qu'il serait nécessaire que je lui dises que ses étrangers peuvent s'opposer à l'adoption, mais que si le juge est clément et pense à l'enfant, il le placera avec la personne en qui il a confiance... Mais j'ai aussi conscience qu'il va falloir instauré des règles et je crois que ça va être nécessaire si on veut que la demande joue en notre faveur...

Je le sentais pleurer contre mois après qu'il m'est observé et presque instinctivement, j'ai déposé un baiser sur le haut de sa tête tout en le serrant contre moi. Et ses paroles me touchèrent bien plus que j'oses me l'admettre, à part pour m'envoyer en l'air, je n'ai jamais réussi a extériorisé ce que je pouvais ressentir, ses paroles me montre qu'il faut que je continue sur cette voie là avec lui, mais aussi qu'il a une réel besoin d'être aimer, protégé et d'affection... « Tes paroles me touchent beaucoup... Jamais je n'essaierais de te faire du mal... Je veux réellement que tu te sentes comme chez toi ici... » J'avoue que par moment j'ai du mal à trouver les mots, parce que je sais qu'il faut que j'aille doucement, mais en même temps je me dis que si je n'énonce pas mes intentions il ne pourra pas les devinés tout seul... Au moins une chose que je n'aurais pas à lui apprendre et dans le fond ça me rassure. « C'est vrai... Ils vont se battre pour te récupérer... Mais on montrera à tous le monde que tu es mieux ici avec moi, que là-bas avec eux... Et pour ça il va falloir que toi et moi on instaure quelques règles... »

Je n'ai pas l'habitude de rassurer une personne ou même de montrer mes sentiments, mais je sais qu'il faut que j'y ailles progressivement avec Jude, comme j'aurais aimé qu'on le fasse avec moi si j'aurais laissé une chance à une des familles chez qui j'ai été... Mais j'ai fini par dire qu'on devra instaurer quelques règles afin qu'on démontre qu'il est mieux ici avec moi et là c'est le drame, il s'est presque complètement fermé, il a fini par quitté mes bras pour s'asseoir sur le canapé. Quand je l'ai écouté parlé, j'ai eu les larmes aux yeux, je m'accroupis devant lui et je lui caressa doucement la joue. « Non Jude je ne te frapperais pas, tu n'as pas à avoir peur de moi, je veux seulement que tu sois heureux. Si je veux que toi et moi on s'impose des règles, c'est parce que nous risquons d'avoir la visite pour voir si effectivement vivre avec moi serait plus bénéfique pour toi tu comprends ? » Je faisais de mon mieux pour utilisé des mots cohérents, mais surtout lui faire comprendre la situation, je ne voulais en aucun le braquer où le faire fuir. « Jamais je ne pourrais te faire de mal mon ange. »

Je pouvais aisément comprendre le fait que les règles il déteste ça, moi-même je n'ai quasiment obéi à aucune des règles que l'on m'avait fixé et au final je ne m'en suis pas si mal sorti que ça... Je suis agent au FBI, je suis en parfaite santé, j'ai toujours mes démons intérieurs qui me hante et je suis sûr le point de remplir des papiers d'adoptions pour faire de Jude mon fils adoptif... Lorsqu'il s'est adressé à moi tout en me regardant, je n'ai eu qu'une envie aller engueuler ceux qui on prétendu être ses parents et lui avoir fait subir tout ça... Mais au lieu de ça je m'assis à ses côtés et le pris dans mes bras. « Calmes-toi mon ange, jamais je ne t'enfermerais dans la cave... Tu as le droit de sortir Jude, je ne comptes pas t'enfermer ici, tu as le droit de parler à qui tu veux... Les seules choses que je te demandes, sont de ne pas sécher les cours, de ne pas boire d'alcool, si tu es de sortie de rentrer avant grand maximum 23h30 et pas de fugue, sont sont les seuls choses que je te demandes... Tu as le droit de faire ce que tu as envie, si tu veux jouer sur l'ordi fait le, si tu veux jouer à la console fais le, si tu veux regarder la télé fais le, si tu veux décorer ta chambre fais le... Je ne veux pas que tu partes Jude, je veux leur montrer que tu es plus heureux ici... S'il te plait... » Il est rare que je dises s'il te plaît en dehors du boulot et j'avoue que ça fait bizarre, mais je me dis que c'est pour la bonne cause, mais ça n'empêcher pas que j'avais toujours les larmes aux yeux de savoir qu'il puisse penser que je peux être comme ses barbares qui ont prétendu être ses parents, me blesse...

J'avais conscience de m'ouvrir comme jamais je ne l'ai fait jusqu'à présent, mais en réalité je tiens énormément à Jude, je me suis fait presque immédiatement à sa présence dans l'appartement et j'avoue que ça me ferait mal de le perdre si jamais ils viennent le récupéré ou bien si ses vrais parents réussisse à s'opposer à l'adoption tout ça parce qu'il fait exactement les mêmes choses avec moi qu'avec eux... Je ne veux pas le perdre parce que j'aurais été négligente sur certain point, mais il n'y a que lui qui peut m'aider à leur démontrer qu'il est heureux avec moi. « Je m'appliquerais à respecter ses règles aussi... Ça ne sera pas pour tout de suite mon coeur, ça fait à peine deux ans que je suis au FBI, on ne peut pas encore me muter, je n'ai pas encore de bases solides pour ça... Mais je te promets qu'on ira quelques jours pendant les vacances à moins que veut qu'on aille ailleurs... Tu ne dois pas avoir peur des gens, surtout des gens de ton âge, ils sont loin d'être aussi dangereux que tu ne le crois... Je comprends tout à fait que tu ne veuilles pas tout de suite leur faire confiance, mais apprend petit à petit à les connaître, certains te surprendront peut-être. » Je chercher à le rassurer et en ce qui concerne Austin on pourra toujours y faire un saut pendant les vacances, mais pour y vivre, ça va être autre chose, je peux pas être muté comme ça juste parce que j'en ai envie, ensuite j'ai mes amis ici et même si l'envie de fuir cette ville me tente, les démons vous suivent ou que vous allez... J'ai senti l'angoisse de le voir partir s'envoler rien qu'avec sa réponse, en fait je crois que c'est surtout le fait qu'il se sente heureux avec moi qui m'apaise, je n'ai jamais eu de référence maternel, je savais que par moment je m'embrouillerais, mais j'espère qu'il me le fera savoir si je vais trop loin où si au contraire j'en fais peu... « Je suis énormément touché que tu te sentes heureux avec moi... Pourquoi tu te sentais triste ? Tu sais il ne faut pas hésité à venir me parler si quelque chose ne va pas, si je fais quelque chose de mal ou tout simplement si tu veux passé un moment avec moi... » Et en le voyant sourire je n'ai pas pu m'empêcher de déposer un baiser sur son front, oui je suis réellement soulagé qu'il pense tout ça, ça prouve que jusqu'à présent je réussi à me débrouiller plutôt pas mal, je sais que certains jours seront compliqué, mais j'ai envie de croire que on y fera face ensemble et j'eus un petit sourire à la fois doux et amusé en l'entendant. « Je suis rassurée alors... Je ferais passer le message, mais je doutes qu'ils le fassent, je crois qu'ils attendent un faux pas de ta part pour le faire... » Je ne laisserais personne approcher de cet appartement où même de lui, il en ai simplement hors de questions et lorsqu'il se blotti contre moi et qu'il m'annonce ça sans que je m'y attende me touche énormément et je ne pu retenir une larme qui roula le long de ma joue. « Ça me touche énormément... Tu m'appelles comme tu en as envie mon ange... » À lui de voir s'il veut vraiment m'appeler ainsi ou bien m'appeler par mon prénom, quelque que soit son choix je l'accepterais.

J'aurais du me douter qu'il me demande de déménager pour Austin, mais c'est tout simplement impossible, ma vie est ici à Savannah et je ne peux pas être muté, je n'ai pas assez d'ancienneté... J'ai essayé tant bien que mal de lui expliqué et contre tout attente, j'ai réussi à me faire comprendre, j'ai réellement pas l'habitude de ce genre de chose et ça m'effraie. Mais j'ai voulu savoir pourquoi il se sentait triste dans sa famille de substitution et ce que j'entendais faisait monter la colère en moi, mais je dois me contrôler, il n'a pas besoin que je me défoule sur lui. « Oublie cette règle mon coeur, je veux que tu me parles, que tu me racontes tes journées, que tu me dises comment tu vas, que tu parles aux autres. » Je suis bien contente qu'ils soient tous les deux derrières les barreaux, parce que je crois que je les aurais gifler... Et je ne pouvais pas m'empêcher de lui sourire tendrement en l'entendant. « Quand je parles de faux pas, je veux dire fuguer, louper les cours, découcher sans me le dire, ce genre de chose... » Autant qu'il sache les faux pas que les autres attendent de lui avant de venir me l'enlever. Je suis émue qu'il veuille m'appeler ainsi alors que je ne l'oblige à rien... « Je t'aime mon coeur. »

J'essayais de faire ça à tout cela de façon réfléchi et rationnel, ce que je ne suis pas en temps normal et j'avoue que du jour au lendemain ça fait bizarre d'agir ainsi, mais je n'ai pas le choix... Mais dès que le mot cours fut sorti de ma bouche j'ai reçu ça colère de plein fouet... Sans m'en apercevoir un air triste se plaça sur mon visage et je sentais vaguement que j'avais les larmes aux yeux... « Jude... s'il te plaît... » J'essaie de tout faire pour que tout se passe au mieux, pourquoi j'ai l'impression d'être la seule... Et quelque part au fond de moi ça me blesse... « Tu n'as rien fait de mal, tu n'as vraiment rien fait de mal... Tu n'es pas puni Jude, tu peux parler à tes amis d'Austin par téléphone, ordinateur autant que tu le souhaites... » Je ne trouves aucun mots pour lui annoncer pour ses "parents" en même temps je lui ai annoncé il y à peine quelques minutes qu'ils étaient en prison et j'ai comme l'impression qu'il a entendu sans l'entendre... « Ils ne vivent plus à Austin... Ils vivent en prison... » Je l'ai vu avec les larmes aux yeux, j'ai du mal à imaginer ce qu'il peut ressentir, je n'ai jamais grandi avec mes parents, je n'ai jamais assez fait confiance aux personnes pour appeler un couple "papa & maman", mais lui oui, même si ce n'était pas sa vraie famille... Et sans réellement me contrôler j'ai senti les larmes roulaient sur ma joue. Et avant que je n'ai pu le prendre dans mes bras il est parti se réfugié dans un coin... « Parle pas comme ça... S'il te plaît... Tu sais que je ne te ferais jamais de mal de quelques manières que ça soit... J'ai l'impression de n'être qu'un flic à tes yeux... » Je me leva, alla dans ma chambre et m'allongea sur le lit... J'étais allongé sur le dos et les larmes roulaient silencieusement le long de mes joues... J'avais pourtant l'impression qu'on avançait petit à petit, alors pourquoi j'ai l'impression qu'on a fait un gros bond en arrière et que je suis la méchante, alors que j'essaie de bien faire et de changer ?

Je sais que partir dans ma chambre n'est pas la solution, mais à vrai dire ses paroles bien que je sache au fond de moi qu'il ne les pense pas vraiment, qu'il a juste besoin de comprendre m'on fait mal... J'ai eu cette impression de n'être qu'un flic à ses yeux et ça m'a fait mal, alors oui j'ai préféré me réfugié dans ma chambre, autant pleurer seule non ? Quelques secondes après m'être allongé sur mon lit il est venu trouvé refuge contre moi et je l'ai serré doucement contre moi. « Non je ne vais pas te punir, ni même t'abandonné... Je sais que tu ne voulais pas me blesser mon coeur, je sais. » Je déposa un baiser sur son front tout en le gardant contre moi, je passais doucement mes mains dans son dos pour essayer de le calmer un peu. « J'étais présente le jour où les agents du FBI sont venus te chercher, mais je ne suis peut-être pas la mieux placé pour te raconter ça... » J'hésitais, car d'une certaine manière c'est à ceux qui l'ont enlevés de lui expliqué le pourquoi du comment, mais je doutes qu'on lui donne un droit de visite et si je suis avec lui, je crains qu'ils ne parlent pas de peur que je me servent de ce qu'ils diront contre eux... Je continuais de passé ma main d'une manière apaisante dans son dos. Et j'ai vu son regard si brillant de larmes que j'en ai eu le coeur serré... « Je sais mon coeur... Je sais... »