◇ SCÈNE #1

scène #1

rock & rnb

Avant de vous lancer, voilà quelques petites règles à suivre pour que tout se déroule au mieux:

◇ Veuillez privilégier les réponses courtes afin que ça soit plus facile d'y répondre et aussi moins long. Rapidité et efficacité my friend ◇ SCÈNE #1 478129488

◇ Il faut obligatoirement indiquer votre arrivée dans le sujet par ENTRÉE/IN. Si vous quittez, ça sera SORTIE/OUT. Anglais ou français peu importe ; à vous de voir si Shakespeare vous inspire plus ou si vous préférez Molière ◇ SCÈNE #1 2262167016

Sur ce, bon jeu ◇ SCÈNE #1 554638222

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Le festival, on lui en avait tant parlé que Volt n'avait pu résister à l'envie de s'y rendre. Et puis il fallait avouer que l'affiche lui avait beaucoup plu, entre George Ezra, Florence + The Machine, AC/DC et Years & Years, elle était servie... Sans oublier Fall Out Boy, dont le nom sur les flyers l'avait littéralement fait tomber de son lit. En bonne fangirl, elle avait même sautillé. Haut Nirvana et short en jean enfilés, elle sortit de chez elle et fut ravie de constater qu'elle n'était qu'à quelques pas du festival, puisqu'il se déroulait dans l'Historic District. Son bracelet en tyvek attaché, elle put finalement regarder autour d'elle quelle scène était la plus intéressante. Le choix fut des plus simples: la première. Rock et RnB, s'il vous plait, c'était tout ce qu'elle aimait. En particulier le rock, d’où le t-shirt. Elle aperçut brièvement Théo, faisant l'idiot, du côté électro mais ne songea pas une seconde à le rejoindre, espérant plutôt faire de nouvelles rencontres en écoutant ce qu'elle aimait. Pas qu’elle n'apprécie pas l'électro, mais c'était moyen...

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Le festival est un événement que je ne peux pas louper, certes j'ai certain goût en matière de musique, mais ce n'est pas une raison pour ne pas en écouter d'autre et d'après ce que je sais il y a de bon groupe qui vont jouer ce soir, alors autant en profité pour passer un bon moment. Je porte un maillot AC/DC, un pantalon taille basse, une paire de basket, pour ce genre de soirée c'est préférable d'être à l'aise et sans oublier mon insigne et mon flingue, je préfère être sur mes gardes. Une fois sur les lieux du festival, je me suis dirigé vers la toute première scène celle du rock et r'n'b j'irais un peu partout car il faut varié les plaisir, mais j'ai envie de commencer par ce genre de musique.

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Si il y a bien une chose que Reed aimait énormément, autre que le cinema, c'était bien les guitares enchaînant des notes et le rythme soutenu de la batterie, et avant d'être cette actrice, elle était cette nana de vingt neuf ans qui adorait se rendre à des concerts et profiter de la musique qui l'entourait. Et la fausse brune était chanceuse, pour cause, à peine venait-elle de s'installer à Savannah pour prendre un peu de vacances loin des journalistes qu'elle apprenait qu'un festival de musique était sur place. Alors, elle n'avait pas hésité une seule seconde à acheter ses places. C'est donc vêtue d'un T-shirt à l'effigie de Blink-182, d'un simple short, d'une paire de rangers, le tout accompagné par une petite couronne de fleur, que la jeune femme pénétrait sur le site, toute souriante. La première chose qu'elle fit fut de regarder le programme, et aussi peu surprenant que ça soit, elle se rendit immédiatement vers la scène numéro une. Oui, le RnB n'était pas ce qu'elle écoutait le plus, mais le Rock, en revanche... c'était une grande histoire d'amour.
Tandis qu'elle avançait, elle fut retenue par quelques fans qui désiraient des photos et des autographes. Après en avoir signés et prises quelques unes, la jeune femme repartie en direction des scènes. Oui, elle avait envie d'être un peu tranquille, après tout si elle était ici, c'était pas pour rien. Se posant alors à la suite de la foule, la fausse brune se mit à regarder les artistes occupant déjà la scène, impatiente de voir si elle pourrait faire de nouvelles rencontres, et évidemment, profiter du festival comme elle le pouvait.

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Marlon s'apprête, une chemise à carreaux, son armoire en est remplie, et un jean accompagné de baskets. De toutes façons, vu la foule, ces fringues risquent d'être mise à mal alors il serait plus judicieux d'oublier les tenues qui craignent. Je reçois un sms d'Athéna qui m'annonce qu'elle est déjà sur place, on a convenu de se rejoindre là bas. Je m'active un peu pour pas la laisser poireauter trop longtemps seule parmi la foule même si je me doutes qu'elle ne s’ennuiera pas sans moi. Elle a choisit la scène Rock. Je suspecte qu'elle est fait ce choix pour me faire plaisir, étant fan de ce style de musique et elle non. Ceci dit, elle est plutôt ouverte lorsqu'il s'agit de musique. Je me faufile à travers la foule pour me frayer un chemin devant où m'attend mon ami. "pardon" fis je bousculant une jeune femme sans le vouloir. Ce sera pas la dernière fois que je dirais ça mais je trouve ça légitime de m'excuser, après tout, cette fille n'avait rien demander. Je reconnais alors la silhouette d'Athéna au milieu de la foule et je trace un chemin pour la retrouver. "salut" fis je à son oreille avant de lui faire la bise. Ça fait quelques jours que je l'ai pas vu, à vrai dire, j'ai eu besoin de m'isoler ces jours ci. "comment tu vas ?" demandais je alors, en me rapprochant toujours de son oreille pour qu'elle puisse m'entendre.

Il est vrai que je ne suis pas trop, trop fan de Rock, mais bon je sais que Marlon aime bien ce style et comme on a convenu de se retrouver ici, autant lui faire plaisir, puis visiblement il y aura un peu de R'n'B ce qui est un peu plus dans mon style de musique. J'ai envoyé un message à Marlon pour l'informer de mon arriver au festival et j'ai rangé mon téléphone, non sans vérifié que mon arme était toujours au même endroit ainsi que ma plaque, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans ce genre de fête, puis si je dois intervenir vaut mieux que j'ai tout de même les outils nécessaire. J'avais hâte que Marlon arrive non pas que je ne sois pas entrain de m'amuser, mais je serais tout de même plus rassurer quand elle sera là et ça fait quand même quelques jours qu'on ne s'est pas vu et ça me manque... Et quelques minutes plus tard, j'entendis sa voix au creux de mon oreille et un sourire apparu sur mon visage. « Salut. » Je déposa un baiser sur sa joue avant de lui sourire et de la même manière que lui je finis par lui répondre. « Ça va et toi ? »

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Je suis au niveau d'Athéna et je lui adresse un sourire amical. Je l'aime beaucoup je l'avoue, elle est un peu comme une soeur pour moi. Quand j'y pense, je suis plus proche d'elle que de Charlotte, mon propre sang. En même temps, c'est l'amour qui tisse les liens, pas le sang. Pas que je n'aime pas ma soeur, au contraire, c'est juste qu'on se voit très rarement, elle vit à New York depuis quelques années. Mon frère, je n'en parle même pas, je crois que je lui ai pas causé depuis au moins deux mois. Bref. Je lui demande comment elle va, parce que je ne l'ai pas croisée ces jours ci, entre son boulot et le mien, les créneaux sont parfois difficiles à trouver. Pour être honnête, j'ai un peu éviter mes deux meilleures amies ces jours ci en plus. Le baiser que j'ai partagé avec Aubrey m'a laissé dans un état étrange et inqualifiable et j'ai eu besoin de prendre du recul face à ça. "Je vais bien." Quand on y pense, cette question est assez déroutante, jamais je n'irais répondre : non, ça va pas, je suis dramatiquement amoureux d'une femme qui ne ressent pas la même chose et je t'avoue que ça commence à me bouffer de l'intérieur. Même si je sais que mon amie s'inquiète sincèrement de mon sort. "J'ai loupé le début, ils sont bons ?" ajoutais je pour cacher le malaise suite à cette réponse évasive. Je dois lui en parler, mais je ne vais pas commencer par l’assommer avec les détails de ma vie amoureuse pathétique.

J'ai beau être agent au FBI, avoir une arme sur moi et je peux l'utilisé si je suis en danger, mais ça ne me rassure pas autant que la présence et la voix de Marlon. Je penses que si j'aurais réussi à m'établir dans une famille d'accueil où il y aurait eu des enfants, je n'aurais jamais été aussi proche d'eux que je le suis de Marlon, pour moi et même si nous n'avons pas le même adn je le considère comme mon frère, en même temps on se connaît depuis tellement longtemps que ça n'aurait pas pu être autrement et malgré qu'il soit au courant de ce que j'ai vécu il y a onze ans maintenant son regard n'a pas changé, peut-être un peu plus protecteur, mais qui peu lui en vouloir ? En entendant sa réponse je n'ai pas pu m'empêcher d'hausser un sourcil et je glissa au creux de son oreille. « On parlera plus tard. » Un festival ce n'est pas le meilleur endroit pour parler des éventuels problèmes qu'il rencontre. Mais il fini par me poser une nouvelle question concernant la musique qui me fit sourire, je savais que j'avais fait un bon choix. « Même si c'est pas vraiment mon style, j'avoue qu'ils se débrouillent très bien. »

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T'étais ivre, un peu shooté, bercé par les joints que tu avais fumé toute la soirée plus les autres trucs que tu avais avalé alors même que tu ne savais pas trop de quoi il s'agissait. T'avais entendu parler du festival et tu t'étais dit que chouette, tu allais y aller. Que t'allais retrouver des potes ou des pas potes justement et que ça allait être drôle et que t'allais enfin te relaxer après le dur labeur que tu menais. Tu étais avec des potes quand tu les perdis dans la foule. T'étais censé aller voir la scène électro mais tu retrouvas devant une autre scène. Un verre à la main, tu haussais les épaules et t'avances dans la foule, voulant voir un peu plus les artistes. T'en profitais pour te rincer les yeux des filles qui trainaient autour de toi et alors même que tu avançais, tu fonças dans une personne. Tu relevas la tête et fus surpris de voir Volt aussi. La fille avec qui t'avais couché. Au moins, c'était positif, tu te rappelais de son prénom. La seule chose que tu trouvas à dire c'est: « T'es là toi ? » T'étais vraiment bien entamé toi. Même pas un bonjour rien, mais c'était un peu ta façon de la saluer.

Avec toutes ces vapeurs d'alcool et bien qu'elle n'ait pas encore touché à un verre d'autre chose que de l'eau ou du coca, Volt se sentait un peu à l'ouest. Comment le savait-elle ? Parce qu'elle allait bien, tiens. Elle avait du mal à se concentrer sur ce qui, habituellement, la tracassait constamment. A savoir la perte de son fils, les histoires avec son demi-frère et les mecs. Trop de mecs. Parvenir à ne pas y penser relevait du miracle, c'était un exploit, et voilà que ça se faisait tout seul grâce à un peu de musique, de bruit et d'alcool. Même pas besoin d'en boire. Sans doute devrait-elle sortir plus souvent... Alors qu'elle chantait en même temps que le groupe, quasiment en transe, la jeune femme se vit percutée par quelqu'un. Elle se retourna sans s'énerver, trop ailleurs que pour piquer une crise. Cohen. Encore un avec qui elle avait couché. Son « T'es là toi ? » la fit presque rire. « Bonjour à toi aussi, Cohen » Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il était totalement bourré. Et sans doute drogué. « Tu ne tiens visiblement pas l'alcool », railla-t-elle, lui jetant un regard légèrement dédaigneux. Oui, elle était toujours fâchée. Vexée.

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Plus tard, c'est mieux. Déjà parce que le lieu ne se prête pas nécessairement aux confidences, nous sommes confinés avec des basses dans les oreilles alors pour causer c'est pas vraiment l'idéal. Je suis pas sure d'avoir envie d'en parler en plus, même si je sais que ça me ferait du bien. Puis, je vais pas la souler avec ça, elle a eut une semaine de travail assez intense, j'ai pas eu l'occasion de la croiser. Elle doit être crevée. Ceci dit, elle a toujours le sourire, en toutes circonstances. Elle m'a toujours beaucoup étonné avec cette constante, après son viol à l'époque, alors qu'elle était au plus mal, elle maintenait un sourire de façade. De ceux que l'on offre à tous pour se cacher. Pas de bol, je la connaissais trop bien pour qu'elle arrive à me cacher son mal être. Je profite des sonorités offertes par le groupe qui est en train de jouer, c'est très agréable, je l'avoue. Je me concentre sur le concert du coup. Ils sont à fond, je les ai toujours trouvés assez extraordinaire les artistes. 2h non stop de concert sans pouvoir emmètre une fausse note, sous peine d'être jugé inapte. Et ce tous les jours où presque pendant des mois. Ça demande une rigueur et une concentration incroyable. Ça n'a rien de vraiment étonnant que certains en arrivent à se droguer pour tenir le choc. Je me tourne vers mon amie et je la pousse délicatement. "t'as l'air fatigué ?" demandais je simplement au creux de son oreille.

J'adore la musique il m'arrive même de jouer de la guitare quand j'en ai le temps et l'envie, mais je fais plus ça pour le plaisir qu'autre chose car jouer ça me détend, ça me fait oublier une longue journée de travail ou bien quand sans le faire exprès mes pensées dévie sur certains sujets sensible. Mais il faudrait que je sois aveugle où bien terriblement fatigué pour m'apercevoir que mon frère de coeur ne va pas si bien qu'il ne le dit, depuis toutes ses années j'ai appris à le connaître alors si moi je ne peux rien lui cacher, il en va de même pour lui. Je profite de la musique, j'avoue que même si je n'aime pas particulièrement ce style de musique, c'est pas si horrible que ça à écouté, c'est même agréable selon certaine musique. J'ai pas passé une journée particulièrement stressante au boulot, je suis resté au bureau à rédiger un rapport, mais j'ai eu une très mauvaise nuit donc ça n'aide pas trop. J'ai fini par sentir Marlon me pousser doucement, je crois qu'il n'y a que lui que j'autorise à faire ça et quelques secondes plus tard il glissa une phrase au creux de mon oreille, pas si innocente que ça puisque je sais que ça l'inquiète. Je déposa un baiser sur sa joue avant de lui glisser à l'oreille. « J'ai passé une très mauvaise nuit rien de bien grave. » Je me rend compte que cette phrase et loin d'être rassurante et je me traita mentalement d'idiote, je ne voulais nullement l'inquiétait à cause de mes terreurs nocturnes.

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Volt. Elle n'avait pas l'air très contente de tomber sur toi. Probablement parce que tu n'avais pas été correct avec elle, parce que tu ne l'avais pas vraiment bien traitée. T'en étais conscient au fond mais t'arrivais pas à faire autrement. C'était comme si t'étais obligé d'être un connard, comme si c'était un besoin de mal se comporter avec les filles parce que tu pensais que c'était mieux comme ça et parce que tu pensais aussi que les filles aimaient bien ça. Mais visiblement Volt aimait pas trop les connards donc il allait falloir que tu la joues un peu plus fine avec elle. Lorsqu'elle te fit la remarque que tu ne tenais pas à l'alcool, tu ne peux te retenir de rire, parce qu'elle avait au fond un peu raison probablement: « Ouais c'est vrai et je m'en tape. » Tu haussais les épaules pour montrer que tu t'en fichais pas mal de ce que l'on te disait même si demain, quelque chose te disait que t'allais le regretter. « Tu vas continuer à faire la tête longtemps ou tu comptes m'en vouloir éternellement et continuer à me lancer des piques éternellement ? Non parce que t'es sacrément rancunière là. » Lançais-tu tout en jetant de temps en temps des regards vers la scène parce qu'à la base, t'étais là pour le festival.

Bien sûr que Volt lui en voulait, il avait tout de même osé la remballer lorsqu'elle s'était réveillée dans son lit, un peu trop tard. Trop tard, oui, car habituellement elle filait bien avant le réveil de son amant d'un soir et n'avait pas le souci de se retrouver nez à nez avec un inconnu qu'elle ne comptait pas revoir. Cette fois, elle s'était levée après Cohen, qui lui avait tout simplement indiqué la porte. Volt l'avait en travers de la gorge. Elle lui en voulait, son côté furie ressortait quand elle le voyait, parce que personne ne pouvait lui faire ce coup-là, personne ne la jetait de chez lui comme si elle n'était qu'une moins que rien. Plus maintenant. La première personne à l'avoir fait n'était autre que sa mère, elle avait cru ne jamais le revivre. Et ce type qui se croyait tout permis l'avait fait. Alors oui, bien sûr qu'elle faisait la tête. Elle le ferait aussi longtemps qu’elle le voudrait. Pourquoi pas pour toujours ? « Je ne te porte pas dans mon cœur, chéri. Etant qui je suis et toi étant qui tu es, ça ne changera sans doute jamais. Je pense donc te lancer des piques pour le restant de nos jours, ouep... » Volt sourit. Un sourire narquois, bien qu'elle sache pertinemment qu'il s'en fichait sans doute pas mal. Son regard allait se reporter sur la scène lorsqu'elle s'aperçut que Cohen avait un verre à la main. « Tu bois quoi ? »

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L'amitié homme-femme, il suffit de nous regarder pour y croire, c'est pas plus compliqué que ça. Aucune ambiguïté, il n'y en a jamais eu et il n'y en aura sans doutes jamais. C'est comme une membre de ma famille, alors oui, c'est possible. Je m’interroge sur les légères cernes sous le visage d'Athéna, rien de très flagrant ou prononcé mais je la connais trop bien pour que ça passe inaperçu alors forcément, je lui pose la question. Sa réponse me déplait. Je n'aime pas ça, je suis souvent inquiet très vite en ce qui la concerne, pour qu'elle dise qu'elle a passé une très mauvaise nuit, elle a du dormir deux ou trois heures parce que ce n'est pas dans son genre de se plaindre."qu'est ce qui se passe ?" fis je avant de la prendre par la main et d'aller un peu plus au fond de la scène, là on l'on pourra tenir une conversation sans avoir à se crier dans les oreilles. "Une mauvaise nuit ? T'as des soucis au boulot ?" J'ai tendance à tout ramener au boulot mais étant donné qu'Athéna y passe beaucoup de temps, je suppose que c'est légitime de penser que c'est en rapport avec ça. Elle ne s'en sortira pas avec une réponse vague derrière, je veux en savoir plus même si elle me connait et sait que je ne l'obligerais à rien.

Bien que je profitais de la musique, de l'ambiance, je sais que je viens d'inquiéter Marlon alors qu'il n'y a aucune raison, j'ai juste fait un mauvais cauchemar ça arrive à n'importe qui, mais non il a fallu que je l'inquiète inutilement et je le connais suffisamment pour savoir qu'il n'en restera pas sur une réponse pareil. J'ai entendu sa question, mais en voyant qu'il nous emmener dans un coin plus calme j'ai décidé d'attendre avant de lui répondre. « J'ai simplement fait un cauchemar, ça m'a privé d'un sommeil réparateur. » Je plongea mon regard dans le sien et en quelques secondes j'ai compris que je ne m'en tirerais pas comme ça, j'ai secoué légèrement la tête pour me remettre les idées en place. « Hier, alors que j'apportais un dossier à un collègue, j'ai entendu... une jeune fille qui doit avoir 15 ou 16 ans porté plainte contre son beau-père pour viol... » Je pense qu'il n'y a pas à dire plus pour savoir sur quoi ce porter mon cauchemar et même si cet homme se retrouvera certainement en prison, je sais que celui qui m'a privé de ma virginité, qui m'a brisé mentalement, n'a peut-être pas été arrêté... Et peut-être en partie à cause de moi... Enfin c'est pas le moment de repenser à ça. N'importe qui pourrait entendre que je travail dans les forces de l'ordre et que je me préoccupe du sort d'une jeune fille.

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Athéna n'a finalement pas l'air d'aller si bien que ça. Bien placé pour juger puisque je la connais mieux qu'elle ne se connait elle même et vice versa, je comprend que quelque chose ne va pas. Elle m'a mit la puce à l'oreille en même temps. Du coup, je me permet de la prendre pour que l'on s'écarte légèrement du brouhaha ambiant sans trop s'éloigner de la scène. Un cauchemar ? Ca ne fait pas une nuit terrible. Je fronce les sourcils et comme si elle avait comprit que je souhaitais en savoir plus, elle continu. Elle me parle de cette histoire sordide. Elle en voit es vertes et des pas mûres tous les jours, c'est pas un métier facile qu'elle a choisit, je suis bien placé pour le savoir puisque j'ai aussi droit à des cas très difficiles dans mon métier. Sauf que là, ça touche à quelque chose de bien plus personnel : le viol. Elle n'en parle pas beaucoup, elle essaye de faire croire à tous que c'est une page de sa vie qui est tournée, mais je sais bien que la cicatrice n'est pas refermée, et comment le pourrait elle ? C'est vrai, comment réussir à vivre avec un traumatisme d'une telle intensité. Je sais de quoi je parle, le jour de la mort de maman est avec moi tous les jours, même si je prétend le contraire. Incapable de trouver les mots, je passe une main autour de son épaule et je l'embrasse sur le front. Encore un taré de plus sur terre. Un mec qui si ça se trouve, s'en sortira avec seulement quelques années de prison. "il va payer." C'est nécessaire mais ça ne changera rien pour cette jeune fille comme ça n'a rien changé pour Aubrey.

Il est l'une des rares personnes à qui je ne peux rien cacher et la seconde personne c'est Aubrey, l'un comme l'autre savent toujours quand je vais bien, quand je vais mal, quand il faut parler ou pas... Je crois que c'est le résultats de tant d'année d'amitié et de complicité on se connaît par cœur. Oui j'ai fait un cauchemar, un cauchemar que je n'avais pas refait depuis des années et il a fallu que j'entende une conversation pour que tout revienne me hanter... J'ai fini par tout raconter à Marlon, avec du mal certes, mais je lui ai dit... Avec Aubrey ils sont les seuls à savoir ce que j'ai vécu, c'est une blessure qui ne se fermera jamais, mais contrairement à d'autre femme j'ai pu compter sur Marlon et Aubrey pour me sortir la tête de l'eau à l'époque. Certes cette jeune fille a eu le courage que moi je n'ai pas eu à l'époque, aller voir les flics... À quoi bon aller les voir ? Je n'ai pas vu son visage, j'ai toujours été dos à lui, il n'a jamais parler... J'ai senti son bras autour de mon épaule et son baiser sur mon front qui me fit sourire, un vrai sourire, pas un de ceux que je réserve aux gens de mon boulot. « Sûrement pas assez cher... » Cet homme à fait plus de mal que de bien et je sais que s'il plaide coupable les jurer seraient capable d'alléger la sentence et ça me dégoûte. Je déposa un baiser sur sa joue et je plongea mon regard dans le sien. « Et toi qu'est-ce qui ce passe ? » Certes cette histoire m'a fait revivre des choses que je pensais enfoui, il n'est pas assez doué pour me faire oublier que lui non plus n'allait pas aussi bien qu'il le prétendait.

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Elle a raison, il ne payera pas assez cher puisque rien au monde ne pourra être suffisant pour le traumatisme qu'un type de ce genre à causé chez une jeune femme. Je serre le poing de colère, à l'époque, j'étais jeune et je n'avais pas sur aider Athéna comme j'aurais du le faire. Je crois que je ne comprenais pas tous les tenants et aboutissants de cette histoire. Je vivais encore le deuil de la perte de l'être qui m'a mit au monde et j'ai axé mon comportement sur une présence, j'ai été là pour elle mais je n'ai rien dit, j'étais là, silencieux et maladroit. Je crois que je l'ai aidé malgré tout. Elle avait besoin de moi et encore aujourd'hui, elle sait que je serais toujours là pour elle. L'inverse est vérifiable d'ailleurs. "faudrait les tuer ces types là." fis je seulement, rageur contre le système qui est trop doux avec ces hommes là à mon gout mais je n'ai malheureusement pas de pouvoir sur les sanctions. La prison à vie, ce n'est pas suffisant. Enfin, elle change de sujet et aborde la question de mon comportement étrange. Je baisse la tête : "Aubrey et moi... On a... Enfin tu vois." Je lui fais pas de dessin, elle comprendra rapidement de quoi il retourne. Le soucis, c'est qu'on s'est pas vu depuis et que je n'ai aucune idée de ce que cela signifie dans le cerveau de la femme que j'aime. Alors je suis un peu perdu. Après des semaines un peu froides, sans trop se parler, je voudrais pas que ça recommence. Je ne sais pas trop comment peut réagir Aubrey face à cette nouvelle, sera t-elle choquée ? Sans doutes pas, elle sait à quel point j’idolâtre notre meilleure amie commune.

Ce genre d'homme ne paie jamais assez cher pour les blessures physique et mentales qu'ils laissent derrière eux... Je sais pas expérience que cette jeune femme ne réussira peut-être pas à faire confiance à un homme tout de suite. Je me rappel que même si je connaissais Marlon depuis toujours et qu'il ne me ferait jamais de mal, il m'a fallu un certain temps avant qu'il puisse me prendre dans ses bras, je pense que c'est ce qui lui a mit la puce à l'oreille... « Après leur avoir fait subir le même sort qu'ils font subir... » Peut-être que je devrais émettre l'idée à quelqu'un au FBI, mais je doute que quelqu'un m'écoute sérieusement, je n'ai que 25 ans après tout, ils ne savent rien de ce que j'ai vécu et ne comprendrais pas cette envie soudaine... Mais je sais qu'en prison c'est loin d'être la joie pour un violeur d'être entouré de vraie criminel... Mais j'ai fini par lui demander ce qui le tracassait et la réponse me laissa sans voix quelques instants avant qu'un sourire apparaisse sur mon visage. « Et vous êtes ensemble ? » Oui, oui c'est ma question, je n'ai aucun mal à imaginer ce qu'il essaie de me dire et sérieusement, même si dans ma vie je refuse totalement ce sentiment d'amour parce qu'il engendre de la confiance et je n'arrive pas à la donner, je suis plus que ravie pour Marlon car je sais quels sont ses réels sentiments pour Aubrey.

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Il entend ce qu'elle veut dire mais ça deviendrait un cercle vicieux, puisque pour que ces personnes subissent la même chose, il faudrait que d'autres commettent un crime, en bref, on s'en sortirait jamais. Même si je comprend son idée et ce qu'elle ressent. "ca va aller ?" Je sais qu'elle ne me répondra pas forcément sincèrement, qu'elle brouillera les pistes en essayant de me faire croire qu'elle va toujours bien mais ça ne coute rien de tenter l'expérience. Je frotte mon menton sur son crâne et je m'écarte à nouveau quand le sujet se concentre sur Aubrey. C'est étrange mais pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'être au bon endroit et au bon moment avec elle. Mais on est tous les deux pas très dégourdis, on sait pas comment s'y prendre, on est peureux et je l'ai pas revue depuis, ça va faire deux trois jours maintenant et je me retiens de lui envoyer un message à chaque heure de la journée. "pas vraiment... J'en sais rien en fait, on en a pas parlés." fis je seulement, rageur contre le système qui est trop doux avec ces hommes là à mon gout mais je n'ai malheureusement pas de pouvoir sur les sanctions. La prison à vie, ce n'est pas suffisant. Enfin, elle change de sujet et aborde la question de mon comportement étrange. Je baisse la tête Je hausse les épaules et j'ajoute : "Tu l'as vu toi ?" Ou comment essayer d'en savoir plus sur l'état d'esprit de celle qui hante mes nuits sans avoir à poser la question moi même. On est quand même super cons.

Je me suis rendue compte après avoir dit ma phrase que ça n'arrangerait rien qu'on leur fasse subir le même sort que nous, ça ne nous aiderait en rien à nous sentir mieux, à fermé cette blessure, à avoir de nouveau confiance... « Oui, tant que je ne suis pas en charge de l'affaire ça ira t'en fais pas. » Et c'est vrai, si je ne suis pas en charge d'une affaire comme ça, ça ira, au moins je ne serais pas tenté par tué le mec une fois qu'il sera devant moi... Mais j'ai très vite voulu savoir ce qu'il me cachait et même si au départ je suis resté bouche bée, j'ai pas pu m'empêcher d'avoir un grand sourire aux lèvres et à demandé si mes deux amis sont ensemble... « Mais... Mais pourquoi ? » J'avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi ils n'en n'ont pas parler, être chacun dans leur coin ne va pas permettre d'avoir les idées plus clair... Je secoua doucement la tête de gauche à droite... « Non, je crois qu'elle a fait comme toi, elle a pris un peu ses distances pour mettre ses idées au clair... » J'aimerais le rassurer, lui dire que tout finira par s'arranger, mais malgré le fait que je sache les sentiments de Marlon pour notre amie, Aubrey ne m'a jamais rien dit concernant Marlon.

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Les prédateurs sexuels, meurtriers, je me suis parfois demandé s'ils avaient conscience de ce qu'ils détruisaient. C'est vrai, une part de moi s'est éteinte le jour où maman est morte et je ne la récupèrerais jamais. C'est la même pour Athéna le jour où cet homme a choisit de prendre son pieds dans une gamine non consentante. Les plaies sont à vifs et ne demande qu'à être ré-ouvertes, la preuve, il suffit d'un dossier pour qu'Athéna revienne à songer à ces souvenirs dramatiques. "Tu sais que je suis là si..." Enfin, j'ai pas besoin de terminer ma phrase, elle sait très bien de quoi je parle. Alors je me confie à elle, je sais qu'elle est une très bonne oreille, attentive et douce. Pourquoi on en a pas parlé ? Pourquoi hein ? Maintenant qu'elle me pose la question, je ne trouve pas vraiment la réponse, la peur, la maladresse, je suis tellement con avec elle. Aubrey n'en a pas parlé à Athéna, merde, alors j'avais peut être raison de ne pas m'enflammer, peut être que ce n'était rien pour elle, après tout, les filles se disent tout non ? "Je sais pas, j'arrête pas de me dire : et si c'était rien pour elle..." Je baisse la tête comme un gamin prit sur le fait, maladroit et triste. Je manque clairement de confiance en moi quand il s'agit d'Aubrey, je sais pas pourquoi je suis comme ça. Sans doutes parce que je n'imagine pas ma vie sans elle. Les prémices de ses derniers jours m'ont largement suffit.

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Scène #1

Pour me changer les idées j'avais décidé de me rendre au Savannah music festival. Je n'y avais jamais été, il faut dire que ça ne faisait pas très longtemps que j'étais là. Il fallait que je sorte un peu et rester avec mes bouquins ne m'aidait pas beaucoup, c'est pour cette raison que j'avais décidé de me rendre à se festival pour me changer les idées. Je m'étais habillé simplement, un t-shirt simple avec un jeans. Je ne connaissais pas grand monde ici alors je restais dans mon coin.

(c) toxic heart.

Finalement c'est Marlon qui a raison comme souvent d'ailleurs, le mieux serait qu'on tue ses hommes qui prennent plaisir a violer des jeunes femmes sans défense et j'avoue que malgré le fait que je n'ai aucune idée de qui il pourrait être, j'ai les moyens nécessaire pour me venger, enfin je sais que je devrais agir en légitime défense, mais bon un violeur reste un violeur... Je lui souris tendrement en l'entendant, le seul homme a qui j'accorde ses sourires et je déposa un baiser sur sa joue. « Tout comme je serais là pour toi. » S'il a besoin dans n'importe quel circonstance il a juste à m'appeler à me dire qu'il a besoin de moi et je débarquerais dans la seconde. Il a fini par se confier à moi et sur ce qu'il a fait avec Aubrey, j'avoue que je tombe un peu de haut en entendant qu'ils n'étaient pas ensemble et qu'ils n'avaient pas parler ensemble... Mais Aubrey n'a pas pris contact avec moi non plus, elle a sûrement besoin de faire le point de son côté seule ce qui est compréhensible. Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un doux sourire aux lèvres en l'entendant. Bien que les histoires d'amour pour moi c'est hors de question, je ne suis pas totalement ignorante à ce sujet. Je me mis à lui caresser tendrement la joue en l'observant. « Je ne penses pas que ça soit rien pour elle... Si ça l'était vraiment, elle l'aurait déjà fait savoir où elle aurait fait comme si de rien était. » Je cherchais à le réconforter, après tout c'est pas faux, si ça ne serait rien pour elle, je pense qu'Aubrey serait venu m'en parler direct après, on est pas du genre à se cacher quoique ce soit elle et moi...

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» ◇ SCÈNE #3
» ◇ SCÈNE #2

◇ SCÈNE #1

◇ SCÈNE #1

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