Spoiler:

Je n'aime pas venir au centre commercial. Il y a toujours beaucoup trop de monde, de bruits et les gens qui se bousculent ect. Je déteste me retrouver au cœur d'un si grand nombre de personnes, mais bon malheureusement quand on a certaine choses à acheter, on a pas trop le choix. J'étais donc parti en expédition cadeau de Noël aujourd'hui. Ok, je m'y prenais peut être un peu trop à l'avance, mais ça m'occupait l'esprit. Je voulais le faire maintenant. Je trouvais un tas de petits cadeaux pour ma petite nièce et pour mes soeurs. Il me manquait Mia, mais j'hésitais toujours encore. Je passais donc devant les boutique pour avoir d'inspiration, et passais devant une bijouterie. Un collier me sauta aux yeux. Argent, avec un petit signe ornée de diamant. Il était magnifique, il me faisait penser à Màthylne. Sans réfléchir, je rentrais dans la bijouterie et l'achetais. Peut être aurais je le courage de lui donner.. Divaguant dans mes pensées, je fus sorti de mes nuages par : « MESDAMES ET MESSIEURS, CECI EST UNE PRISE D'OTAGES. » Je me précipitais dans les toilettes alors que d'autre gens s'y engouffraient également. Mon coeur s'emballait, je n'y croyais pas. Non, ce n'était pas possible. Pas ici, pas à Savannah, pas dans notre centre commercial. Puis je repensais à Màth et Mia en priant pour qu'elle ne soit pas ici. Je regardais autour de moi, des gens terrés de peur et pus reconnaître un visage.

mauvaise nuit, les cernes que t'as tenté de masquer apparaissent sous les néons. mauvaise nuit, tetà, aujourd'hui tu t'es levé tôt malgré tout. y'avait des choses à faire, un frigo vide à remplir. et maintenant, dans les allées, tetà tu marches, remuant chaque petits centimes. dans tes courses, t'as amené gaïa, la formidable, la benjamine. elle s'est porté volontaire, alors que tu savais bien qu'elle avait des leçons à réviser, des amies à voir. et puis jan y dormait, ou bien peut-être qu'il était déjà parti. t'as pas cherché, t'étais trop dans le brouillard. perdue dans tes sentiments aussi ; y'avait bee, dans ta tête. y'avait que lui.
à peine arrivée, on t'arrache à ta sœur, te pousse. ce trop de monde, ça te perturbe. tu cherches la keegan des yeux, sa bouille d'ange. et au même moment, ça tombe comme une sentence ; « MESDAMES ET MESSIEURS, CECI EST UNE PRISE D'OTAGES. »
l'horreur. tu trembles, et on te pousse, jusqu'à arriver aux toilettes. « non ! je, il y a ma sœur à l'extérieur elle... » un coup de feu. ton coeur se déchire, t'as bien trop peur, t'as d'un coup trop froid. tout le monde se tait, il n'y plus aucun bruit. un téléphone sonne, appelle sûrement la police.
la peur te ronge et te démange. et si c'était gaïa, qui s'était fait tirer dessus ? ou même anakin ? hein ? défaite, tu glisses contre la paroi glissante du mur, la mort aux lèvres.

Tu jettes à nouveau un coup d’œil à ta montre et soupires une fois de plus. Toujours au téléphone, tu n’écoutes qu’à moitié ce que dit ta mère. Ça fait déjà quelques minutes qu’elle s’est lancée dans un long monologue au sujet de ses cartes de collection. Pourtant, tu aimerais bien raccrocher et souffler un peu. Mais tu ne laisses rien paraître. Tu ne la vois pas souvent donc tu la laisses profiter un peu de toi, même si ça n’est qu’au téléphone. Tu passes devant les vitrines des magasins et t’arrêtes de temps en temps. Tu cherches un cadeau pour ta collègue qui fête son anniversaire le soir même. Tu n’es pas très inspirée pour le coup et tu décides donc de faire un peu le tour du centre commercial. Le téléphone toujours contre l’oreille, tu sursautes brusquement lorsque tu entends une voix : « MESDAMES ET MESSIEURS, CECI EST UNE PRISE D'OTAGES. ». Sur le moment, tu ne réalises pas vraiment. Il te faut quelques secondes pour comprendre la situation, en voyant les gens s’affoler autour de toi. « Maman… il faut que je raccroche. Je te rappelle dans quelques minutes. » Ton cœur s’emballe. Tu regardes autour de toi et sembles perdue. Tu as à peine le temps de voir un homme armé apparaître au bout de l’allée, que tu t’engouffres derrière première porte que tu vois. Choquée, tu tentes de reprendre tes esprits. C’est seulement après que tu finis par lever la tête pour t’apercevoir que tu n’es pas seule. Vous vous regardez tour a tour. Et la seule chose que tu lis sur leur visage, c’est la peur.

Faire les courses pour moi c'est vraiment un calvaire, mais j'ai pas vraiment le choix il faut bien se nourrir et puis j'ai toujours mon père dont je dois m'occuper alors je me rends rapidement au centre commerciale histoire d'attraper en vitesse deux trois petites courses pour la maison. En réalité je ne sais pas vraiment cuisiné, enfin disons le minimum et je suis loin d'être un grand cuisinier, mais tant pis, je dois faire avec et pas le temps pour les plat bien préparé avec tout ce qui m'arrive en ce moment. Alors que je choisis quelques légumes je suis surpris par un bruit bizarre, je me retourne et vois toutes les personnes présentes dans le magasin comme moi courir dans tous les sens. « MESDAMES ET MESSIEURS, CECI EST UNE PRISE D'OTAGES. ». Bon d'accord, là moi aussi je devrais paniquer et pourtant je reste calme, j'en suis même surpris. Je lâche mes affaires et me dirige dans les toilettes, visiblement je ne suis pas le seul a avoir eu cette idée. Les personnes présentes avec moi je ne les connais pas, ou alors peut-être de vu, mais je n'est jamais prêter attention. Je me recule au fond de la pièce, toujours calme de toute façon il n'y a pas grand chose a faire pour le moment, j'essaie d'attraper mon téléphone se trouvant dans ma poche mais ce dernier n'a plus de batterie et en regardant autour de moi je constate que d'autre personne on déjà du prévenir les secours. J'observe la grande pièce et cherche désespérément une issue, une fenêtre ou quelque chose du même genre.

Cette scène est surréaliste. Jamais, je n'aurais pensé vivre ça un jour. Certes, on voit ce genre de chose tous les jours aux infos, mais il est clair qu'on est jamais préparé à les vivre. Je me sens un peu mieux d'avoir rejoint les toilettes. N'être pas au milieu de l'action aide un peu à ne pas être totalement terrorisé. Je sors mon téléphone en trombe. Je pense que quelqu'un a déjà appelé les secours, mais je préfère tout de même appeler également, juste au cas où. Je pianote sur mon téléphone '911' , me met au fond de la pièce faisant abstraction des autres personnes présentes. J'explique avec tout le calme que je peux rassembler la situation mais laisse tomber mon téléphone quand j'entends le premier coup de feu. La voix d'un des braqueurs vient interrompre ma torpeur. Il nous demande de sortir et menace de nous tirer dessus si on ne coopère pas. J'entends le chuchotement du jeune homme recroquevillé sur lui-même à côté de moi. Je ne sais pas quoi faire. Je suis loin d'être un homme d'action, je n'ai jamais connu une telle situation.. Je regarde de part et d'autre de la pièce, cherchant un regard confiant. « Qu'est ce qu'on fait ? » chuchotais je, complètement perdu.

la panique te prends le ventre et peint ton visage d'un blanc malade. tout ça semble sorti d'un cauchemar, d'une dispute, d'un rêve qui a mal tourné. et pourtant, poupée, t'avais beau te pincer, t'avais beau te recroqueviller, te convaincre que rien n'était vrai, il fallait regarder en face : tout ça, ce merdier c'était bien la vérité.
ironie du sort, tetà; ton sort ne t'inquiète guère. derrière la porte, tu es protégée de toutes armes, assise contre le mur, où du moins, c'est ce que tu te plaît à répéter. c'est pour ceux dehors que tu t'inquiète, que ton estomac se tord, que tu trembles d'horreur. c'est pour gaïa, pour anakin. et si le coup était porté sur elle, sur lui ? non.
dans les toilettes, les chuchotements se font rares. tu reconnais quelques visages, ceux de brennan, de clarke. ils restent silencieux, même le téléphone allumé semble muet. jusqu'à ce qu'une voix étouffée s'élève d'à travers la porte, voix d'outre-tombe. « si vous sortez gentiment et rejoignez les autres, il ne vous sera fait aucun mal. » l'horreur s'abat sur vous tous, en même temps qu'une épée de damoclès se dessine sur vos têtes. « vous avez cinq minutes pour vous décider à sortir ou je tire à travers la porte, peu importe que je vous blesse ou vous tue, vous l'aurez voulu. »
les chuchotements reprennent, cette fois plus pressants. « on ne peut pas ... on ne peut pas sortir. » ton visage poupin où une agonie muette s'y inscrit se tourne vers le propriétaire de ces quelques paroles. brennan. il semble aussi effrayé, effaré que toi. un qu'est-ce qu'on fait se perds, tandis qu'une voix de femme s'offusque, prise d'énervement. « excellent einstein ! vraiment, quoi de mieux que de se faire trouer de balles, c'est sûr qu'ainsi positionné tu risques rien. c'est simple, on fait ce qu'il dit. c'est lui qui a l'arme, c'est lui qui a le pouvoir. de toute façon, les secours sont prévenus, ce n'est qu'une question de temps avant que tout cela soit terminé. donc maintenant on ouvre cette porte et personne ne cherche à jouer au héros, c'est clair ?» l'idée de rester là, comme l'a proposé brennan te semble si bonne, mais le risque est trop grand. alors tu prends ton courage à deux mains et te lève, sans pour autant bouger. « elle a raison. il faut obéir, sinon chacun de nous risque de mourir. » tu ne regardes personne, essayant d'effacer la timidité et ta voix qui tremble. « si vous ne sortez pas, planquez vous. moi je le fais. »

Depuis quelques minutes, tu sens la peur qui te tenaille le ventre. Tu n’arrives pas à dire un mot, prenant peu à peu conscience de la gravité de la situation. La main devant ta bouche, tu regardes les gens autour de toi, tout en te disant que ça n’est pas possible que cela soit en train d’arriver. Et pourtant c’est bel et bien le cas. Ils semblent tout aussi dépassés que toi. Certains semblent craintifs à l’idée de devoir faire face à des individus armés. D’autres semblent plus confiants. Et toi, au milieu de tout ce beau monde, tu ne sais pas quoi penser. Tu ne sais pas quoi faire. Tu tournes la tête vers le jeune à côté de toi. « On ne peut pas... On ne peut pas sortir. » Il a peur. Tu le vois. Tu souffles un coup afin de retrouver ton calme. Ça n’est pas le moment de paniquer. Tu les observes, chacun y allant de son idée. Sortir d’ici ? Alors que cet homme vous menace ? Non, tu n’en as pas envie. Que fera-t-il de vous ensuite ? Vous utiliser comme moyen de chantage. S’ils n’obtiennent pas satisfaction, peut-être qu’ils vous feront du mal. Tu ne veux pas prendre le risque. Tu décides donc finalement de réagir. Tu te tournes vers la jeune brune qui venait de parler. « Même si tu décides de sortir seule, tu nous mets tous en danger… Je ne peux pas faire confiance à un homme qui menace de me tuer. Qui sait ce qu’il fera une fois que l’on sortira d’ici ? » Tu poses ton regard tour à tour sur chaque personne se trouvant dans les toilettes. « Il faudrait peut-être attendre les secours et essayer de gagner du temps.  » Tu n’es pas sûre de toi mais tu ne penses pas que ça soit une bonne idée de sortir d’ici. C’est beaucoup trop dangereux. Ces gens viennent de prendre en otage un centre commercial entier. Ils ne comptent certainement pas s’en aller sans ce qu’ils veulent, peu importe le prix à payer. Tu donnes une tape délicate dans le dos du jeune homme se trouvant à tes côtés. « T’en fais pas. Ça ira.  » En réalité, tu n’en sais rien. Tu as tout aussi peur que lui même si tu essayes de te persuader du contraire.

Je me retrouve coincé dans des toilettes de supermarché avec des gens que je ne connais même pas et pourtant je vais devoir faire avec dans ses moments-là, mieux vaut être fort et souder même si l'on ne connait pas les personnes. J'essaie de garder mon calme, c'est quelque chose que j'ai appris avec mes stages et je le réussie plutôt bien d'ailleurs. J'observe tout le monde et je constate que certaines personne ont déjà contacté les secours alors forcément ils ne doivent pas être bien loin même si au final la négociation avec les ravisseurs risque d'être longue. J'observe l'endroit où nous sommes et évidemment il n'y a pas de fenêtre, et rien qui puisse nous être utile dans ce genre de situation. Je me fais discret, restant à l'arrière de la pièce. « Si vous sortez gentiment et rejoignez les autres, il ne vous sera fait aucun mal. » Et il pense que nous allons le croire en plus ? Nous ne sommes pas dans un film, mais malgré tout j'entends que certaines personne sont prêtes à l'écouter au risque de risquer leurs vies justement. « Vous avez cinq minutes pour vous décider à sortir ou je tire à travers la porte, peu importe que je vous blesse ou vous tue, vous l'aurez voulu. » A cette phrase je pouvais constater qu'il n'était pas vraiment « professionnel » puisque si c'était le cas et s'il voulait réellement nous faire sortir il aurait visé dans la serrure et fait sauter le verrou, ou même, il aurait enfoncer la porte. Je me tourne alors vers les personnes présentes avec moi pour me manifester enfin. « Ce doit être un débutant sinon il nous aurait déjà tous attraper. » une des femmes présentes avec nous semble … énerver et décide de nous mettre tous en danger et sortir. « Rester là et mettez vous tous sur les côtés de la pièce, coller au mur ! » Puis je chuchote tout bas à mes camarades d'aventure pour qu'eux seuls puissent entendre mes paroles. « S'il était futé, il aurait déjà tiré dans la serrure! »