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 pretty little lies (Killian/Théo)

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Alexiel

Alexiel "Lexie" S. Swan
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J'ai posé mes valises le : 30/09/2015 Mon avatar est signé : .liloo_59 et alaska signa et j'ai posté un total de : 61 Sinon, on m'appelle : PHILHARMONICS

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MessageSujet: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyMar 6 Oct - 23:44


L
a tête ailleurs tu te laisses entraîner par la musique, la mélodie te portant à travers la foule, tes paupières se ferment doucement, tu n'es plus qu'un corps qui danse, l'esprit embrumé de souvenirs indésirables. Pourquoi t'es venue ? Tu ne sais même plus. Tu as su qu'il passait la soirée ici avec des amis et tu t'es incrustée savamment, pour être avec lui, peut-être, pour te rassurer, sûrement. T'avais besoin de voir. De savoir. Te convaincre que t'as bien fait de croire en ça, mais ça quoi ? Quand tu vous regarde tu ne vois rien d'une relation saine d'un couple normal et d'ailleurs c'est ce que tu es venue prouver. Le retour de Drew t'a paniqué car tu n'es pas dupe, elle a été la seule qui a compté, la seule qui compte. Tu n'es qu'une remplaçante le temps d'une détente. Tu ne te sens pas réellement menacée, t'as juste besoin de persuader, leur montrer que Théo est un peu à toi, encore un peu, encore une fois. Alors t'as paradé et trop parlé, t'as la fâcheuse habitude de te précipiter dans des confidences afin d'accaparer l'attention de ceux qui t'impressionnent. Comme si tu ne t'estimais pas assez intéressante pour rester silencieuse, comme s'il fallait que tu te "vende", que tu livre un kilo de chair fraîche pour charmer l'autre. Tu t'es remis à babiller. C'est plus fort que toi. Et puis t'a filé sur la piste de danse quand son regard à lui a filé sur la silhouette d'une jolie serveuse. Une femme et un homme se quittent rarement parce qu'ils se trompent, mais plutôt parce qu'ils s'ennuient. Toi et Théo vous ne vous ennuyez pas encore, tu trouves un certain réconfort dans l'idée de savoir que si tu perds, tu perdras peu. T'as plus assez à donner pour rentrer dans le jeu des véritables sentiments. L'autre t'as tout vidé. Tu devines ce qu'il pense de toi, assit sur sa banquette le verre à la main, il te prend toujours pour cette fille fleur bleue qui attend de lui une sorte d'engagement si ce n'est des promesses. Tu n'en demande pas tant car t'as compris que rien n'était gratuit. Il faut voir les choses en face. Ne pas te laisser abuser et te rappeler la vieille loi du troc. Donnant donnant: l'homme est un commerçant pour l'homme. Et c'est encore plus vrai dans le domaine des relations humaines où tu es si chancelante. Tu es toi-même ta pire ennemie pour te troubler la vue, pour te raconter de belles histoires. Parce qu'on veut toujours se donner le beau rôle. Et croire aux contes de fées, croire qu'on est la belle princesse endormie que le Prince Charmant va venir réveiller d'un baiser. Allongée sur le lit, les mains sur le ventre, peinarde en attendant qu'il franchisse les montagnes et les lacs, tue les dragons et les serpents, charme les crapauds et les licornes et vienne baiser votre cul de plomb...Que des mensonges! Tu te dis qu'on devrait brûler les contes de fées. Ne jamais les lire aux petites filles! T'as dormis du sommeil de la Belle au bois dormant et un Prince Pas Charmant du tout t'a réveillé d'un pinçon. Cruel et efficace. Bien fait pour toi... Parce que soudain tu vois tout. Alors qu'avant tu pouvais rester aveugle. Et ça fait mal de tout voir. De tout entendre.

Tu finis par le rejoindre à la table en commandant un autre verre tandis que tu finis cul sec le sien. T'attends qu'elle s'éloigne la séduisante serveuse avant de plonger ton regard dans le sien. Il appréhende sûrement une remarque ou une désapprobation mais tu ne dis rien. La question qui te brûle les lèvres elle ne veut pas sortir, comme si elle s'attendait à être refoulée dès la porte d'entrée. Est-ce qu'il comptait te parler du retour de Drew ? Est-ce qu'il la voit toujours ? Peu importe la réponse de toute manière, négative ou pas tu sais très bien qu'il en meurt d'envie. Tu te contentes de garder le silence, le dévisageant de tes saphirs avant de goûter ses lèvres et croquer dans la rondelle de citron vert, le parfait mélange vodka-acide, une dose d'alcool pour une dose de réconfort, comme les baisers de Théo. Tu ne veux pas provoquer de conflit. L'avantage d'être avec lui. C'est simple. C'est facile. Peut-être que c'est ce dont tu as besoin. Du simple. Du facile. Du vide. De l'éphémère. Comme n'être ni heureuse, ni malheureuse. Tu n'es pas, c'est tout. Un peu comme ce couple bidon à la fidélité bancale.  « Quitte à siroter des cocktails toute la soirée tu ne veux pas qu'on rentre ? » T'aimerais te coucher avant l'aurore pour une fois et surtout ne pas t'endormir seule ce soir. D'un geste aguicheur et d'une lenteur calculée tu laisses ta main remonter le long de sa cuisse sous la table avant de venir murmurer à son oreille  « Je t'assure que je serais à ton service d'une manière bien plus amusante qu'elle... » Déposant un baiser sur sa joue tu lui adresses un sourire complice pour terminer de le convaincre. Cette boîte te file le cafard, la dernière fois que tu es venue dans un club de ce style c'était avec lui. Lui. Celui dont tu évites le nom, l'image, les coups de téléphone. A qui tu te refuses de penser pour ne pas flancher. Te forcer à oublier. Le problème c'est qu'on oublie si on peut, on ne décide pas d’oublier. Plus tu veux oublier, plus tu te souviens, et plus tu désespères. Oublier est un grand mot qui ne dépend pas de vous. Un mot inventé par les hommes qui se croient plus forts que tout. Qui décide, d’ailleurs ? On oublie ce qui est léger, futile, accessoire, on n’oublie pas le noir qui tache la mémoire. Et puis c'est trop bête. Une véritable torture inutile. Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps.
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Theo E. Worthington

Theo E. Worthington
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J'ai posé mes valises le : 20/02/2015 Mon avatar est signé : wildworld (ava.) & endlesslove (signa.) et j'ai posté un total de : 1239 Sinon, on m'appelle : QUIET RIOT pour vous servir.

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyMer 7 Oct - 22:58

Distrait, tu joues avec ton verre, tout en souriant à une blague que vient de faire de ton ami. Tu portes finalement le verre à tes lèvres. La boisson te brûle la gorge. Cette sensation, si familière et devenue presque tellement banale, t’est pourtant si agréable. C’est ton vice. Ou peut-être un de tes multiples vices. Car dans le genre mec pas fréquentable, on ne peut pas faire mieux que toi. Et pourtant tu le sais. Tu es toujours le premier à dresser ce portrait misérabiliste de l’homme que tu es. Peut-être même que tu as fini par t’y attacher, à ce mec que tu vois dans ta glace tous les jours. C’est sûrement cela qui explique pourquoi tu mets si peu d’effort à changer. A devenir une meilleure version de toi-même. Un mec bien. Mais pour quoi le ferais-tu ? Pour qui ? Pour personne, donc à quoi bon. Maintenant que t’y penses, tu te dis peut-être que si tu venais à changer, elle resterait. Elle ne rentrerait pas à Londres. Drew. Peut-être même qu’elle finirait par revenir vers toi. Tu y penses souvent. Tu y penses surtout depuis la soirée que vous aviez passé ensemble. Ce soir là, tu t’es un peu redécouvert. Tu t’es rendu compte pour la première fois, qu’au fond, tu tiens réellement à elle. Tu t’es ouvert à elle également. Mais tu gardes surtout en tête ce qu’elle t’a dit. Ce qu’elle t’a avoué. Les trois mots. Ces mots qui réjouissent. Ces mots qui fâchent aussi parfois. Et pourtant, de cette soirée, tu en gardes aussi un souvenir un peu amer. Elle t’a laissée ce goût de la fin. Vous vous êtes retrouvés pour mieux vous quitter. Tu t’imaginais peut-être qu’elle allait laisser son londonien pour te tomber à nouveau dans les bras. Elle n’en a rien fait. Tu ne l’as pas revu depuis. Peut-être que ça n’est pas plus mal comme ça …

Tu finis par porter ton regard sur Lexie, qui vient de te rejoindre. Tu n’avais pourtant pas prévu de passer la soirée avec elle mais elle a tout de même trouvé le moyen de venir. D’être avec toi. C’est du Lexie. D’autres fois, cela t’aurait agacé mais ce soir, tu es de bonne humeur. Tu passes outre. Tu sens son regard sur toi. Tu la regardes à ton tour. Qu’est-ce qu’elle compte te reprocher cette fois-ci ? Est-ce peut-être tes yeux qui se sont trop longuement attardés sur la jolie serveuse ? Tu t’es finalement habitué à ses reproches. A ses remarques. A ses regards qui semblent te juger. De toute façon, tu ne sauras jamais ce qu’elle attend de toi. Ou peut-être que tu le sais mais que tu ne pourras jamais être ce mec là au fond. T’essayes pourtant car tu l’aimes bien Lexie. Pas comme les autres filles. Celles là sont juste de passage. Elle, elle est là depuis le début. C’est différent. Mais tu t’es finalement trompé car elle ne dit rien. Et au fond, t’es un peu soulagé. Elle a simplement envie de rentrer. Tu fronces légèrement les sourcils. Pourtant, tu n’avais pas eu l’impression jusqu’ici qu’elle s’ennuyait. Et toi, tu n’avais pas prévu de rentrer sobre ce soir. « Je t'assure que je serais à ton service d'une manière bien plus amusante qu'elle... » Tu sens sa main. Cela t’arrache un sourire. Elle sait toujours comment te convaincre. Même avec ses sourires et ses regards. Parfois tu as du mal à lui dire non, à Lexie. Comme à cet instant. Tu soupires longuement avant de la regarder. « Tu es le diable. On te l’a déjà dit ? » Lui lances-tu gentiment en lui adressant un sourire. Ainsi, tu as finalement abandonné tes potes pour te plier aux envies de ton amie. A la sortie de la boite, il y a encore du monde. Quelques personnes qui tentent d’entrer. Deux ou trois mecs saouls manquant de se ramasser sur le trottoir. Deux jeunes femmes qui haussent le ton pour tu ne sais quelle raison. Et puis il y a vous deux. Lexie et toi, parmi tout ce beau monde. Deux amis. Deux amants. Deux pécheurs. Deux âmes perdues. Parfois tu te dis que vous avez bien merdé pour le coup et pourtant tu n’as pas envie que ça s’arrête. Car malgré tout, tu trouves un peu de réconfort à être avec elle. Tu oublies. Tu t’oublies. Tu passes un bras autour de ses épaules et tu lui adresses un sourire complice. Tu sais qu’elle va apprécier. « J’espère que tu ne m’as pas raconté des cracks juste pour que l’on s’en aille. J’attends ce que tu m’as promis… Et puis je te trouve jolie ce soir.  » Ni plus, ni moins, tu goûtes à ses lèvres. Une fois de plus. Ce soir, tu as baissé la garde. Tu es moins distant. Moins toi-même. Tu as envie de t’oublier, tout simplement.

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Killian Murdock

Killian Murdock
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J'ai posé mes valises le : 30/09/2015 Mon avatar est signé : the pretty reckless et j'ai posté un total de : 63 Sinon, on m'appelle : KTY

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyMer 7 Oct - 23:45

Ton pouce appuie une énième fois sur son nom. Le nom en haut de la liste. Le seul que tu composes depuis des jours. Tu portes le téléphone contre ton oreille, sans conviction, sans énergie, vidé de toute espérance. Chaque sonnerie est un coup de poing que tu te prends en plein visage. C'est un trou béant qui vous sépare, les tonalités t'éloigne toujours plus d'elle. Tu sais qu'elle ne répondra pas. Tu le sais avant même de l'appeler. Mais pourtant, tu ne peux pas t'en empêcher. Désespoir masochiste, sensation d'un fouet qui viendrait entailler ta chair, des zébrures ensanglantées le long de ton dos. Et puis, sa voix. C'est pour ça, que tu persistes. Pour l'entendre s'adresser indirectement à toi, deviner son rire derrière la futilité du message. Tu te surprends à sourire bêtement. Un sourire éphémère qui vient rapidement s'éteindre au son du bip strident. Il te rappelle qu'elle n'est pas vraiment là. Qu'elle voit surement ton appel mais qu'elle ne partage pas ton envie. Ou que peut être elle est trop occupée pour daigner glisser son doigt sur l'écran et apaiser ta peine. Tu ne dis rien, puis tu raccroches. A quoi bon laisser un autre message. Elle en a déjà eu une dizaine. C'est pathétique. Et te voilà assis au bar, le verre vide, le portable posé sur le comptoir. Parfois, tu lui jettes quelques regards, comme si t'avais peur de rater un appel. Mais il ne viendra pas, pas vrai ? Parce que tu l'as blessé. Détruite. T'as refermé ta main sur son cœur pour n'en faire que des miettes. L'homme qui possédait tout pour être heureux est devenu l'homme au blouson noir qui accumule les shots tous les soirs. Trop fatigué pour aller dormir. Trop bourré pour te sentir mieux. Trop seul pour être entouré. Les femmes autour de toi tu ne les vois pas. Tu devines leur présence, sens leur parfum, leur main frôle parfois ton épaule. Ce serait si facile. Céder, succomber, oublier dans leurs bras. Une parade charnelle pour panser les maux. Le sexe est un pansement, mais tu refuses de poser tes mains sur leurs corps bouillants. Tu ne veux pas d'elles. Tu n'en veux qu'une. T'as promis. Tu tiens ta promesse. Mais ça va bien au delà d'une parole lancée dans le seul but de retenir celle qui t'a échappé. C'est une envie que tu n'éprouves pas. Plus. Parce qu'elles ne sont pas elle. Elles n'ont pas ces frémissements incontrôlés quand tes lèvres embrassent l'intérieur de leurs cuisses. Elles n'ont pas ce regard azur dans lequel tu te perds avant l'extase. Elles n'ont pas cette adorable manie de déposer un baiser sur ton front avant de s'endormir. Ni de prendre ta main au réveil. De mettre trois sucres dans ton café noir. De te commander un big mac avec des frites et quatre nuggets. Tu ne veux plus de celles que tu n'aimes pas parce que tu ne parviens pas à oublier celle que tu aimes.

Tu commandes un dernier verre. Tu te dis toujours que ça sera le dernier. Ça l'est jamais. Mais ce soir t'as pas le choix. T'as plus un rond dans la poche. T'as flambé tous tes billets comme le barman flambe ta liqueur. L'alcool brouille ta vision, et dans un léger hochement de tête tu tentes de reprendre tes esprits. T'es venu en bagnole, parce que t'es qu'un con. Dès que t'as l'occasion de faire n'importe quoi tu le fais. Tu vas prendre le volant et rentrer chez toi. Parce que tu ne réfléchis pas. T'agis sans mesurer les conséquences de tes actes. Et le pire dans tout ça, c'est que tu t'en fous. Tu te lèves, balance tes derniers dollars et prends la sortie, te faufilant en grognant entre les fêtards qui comme toi sont venus pour se changer les idées. T'espères que ça a fonctionné pour eux. Toi, c'est un bel échec. Comme d'habitude. L'air frais de la nuit apaise un peu tes sens affolés. Tu marches vers le parking, et comme un fantôme qui apparaît dans le coin d'une chambre obscure, tu reconnais celle à qui t'a pensé toute la nuit. A moins que ça soit un mirage. Une oasis en plein désert. T’accélères tes pas, t'essaies de l'appeler mais t'es trop bourré pour articuler. Trop bourré pour remarquer Theo. Son bras autour de son épaule. Tu ne te questionnes pas. Non, pas encore. Pourtant t'as le cœur qui s'emballe, déraille, une alarme qui t'annonce la chute. T'es à quelques enjambés d'eux. Du gouffre. Leurs lèvres se rapprochent. Se touchent. Tu vois l'action au ralenti. Le temps se fige. Un pied de nez du karma qui t'oblige à assister longuement à ce cauchemar éveillé. « Putain, mais qu'est-ce que vous foutez ? » Ta voix cassée tremble, flanche avant même la fin de ta courte réflexion. Ta question est bête, horriblement innocente, mais t'en connais déjà la douloureuse réponse. C'est lui. Lui qui te l'a enlevé. Lui pour qui elle ne reviendra pas vers toi. Ton ami. Ton partenaire du crime. Il a retourné l'arme contre toi. Tu sens la balle traverser ta chair dans une souffrance lancinante. Une hémorragie des sentiments. Ton regard brisé alterne entre les deux. Le nouveau couple. T'as envie de vomir. Ce soir, t'es le dindon de la farce. Les deux clowns t'observent comme un intrus, l'homme au blouson noir qui n'aurait jamais dû se trouver là. Qu'on aurait dû continuer à flouer encore un ptit moment. Deux êtres que tu aimais profondément mais qui ne sont plus que deux étrangers pour toi. Deux étrangers qui s'embrassent, s'enlacent, t'effacent. L'amour, l'amitié, ça fait foutrement mal. Tu lui as brisé le cœur, mais ce soir t'aimerais qu'elle arrache le tien.
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Alexiel

Alexiel "Lexie" S. Swan
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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyJeu 8 Oct - 1:38


 « L'enfer est plus chaud que le paradis. » Lui réponds-tu aussitôt tandis que ton sourire s'élargit, tu sais que le thermomètre de la soirée risque encore de monter de quelques degrés, c'est comme ça avec Théo. Tu dois le convaincre, jouer, le manipuler, te vendre pour obtenir. Tu ne peux pas juste demander. Tu dois ruser. T'imposer. Il te connaît bien toi la reine des scènes. Peut-être cherche-t-il simplement à s'éviter des contrariétés. Parce que tu es comme ça, tu sautes sur le premier prétexte pour t'inventer un abandon, une trahison. Comme s'il t'appartenait. Comme si ta vie dépendait de lui. Ou de lui. D'eux. Mais c'est faux. Ta vie, elle t'appartient à toi. Et il serait temps que tu lui trouves un sens en dehors de l'homme adoré. Tu oublies qui tu es. Tu oublies que tu n'as besoin de personne, au fond. De personne. Tu te débrouilles très bien toute seule. Tu sais très bien vivre toute seule. Mais dès qu'un homme se pointe, un homme qui t'intéresse un peu, tu mets de côté la balaise, l'indépendante, pour retomber en enfance. Tu peux vivre seule, ou plutôt survivre, le truc c'est que cela n'a pas le moindre attrait pour toi. L'oreiller voisin qui reste froid et lisse, le lit où tu te couches en n'ouvrant qu'un seul côté, en laissant toute la place à l'autre qui ne vient pas, à attendre parfois le front bas et buté et les bras familiers et froids de la tristesse qui se referment sur cette attente que tu devines infinie. Qui a envie de ça ? Enlaçant ses doigts aux tiens tu l'entraînes dehors, te faufilant à travers la mer de gens vous sortez enfin de ce huit-clos de soirée, trop de musique, de monde, de lumières, trop de trop. T'étouffais. Tu expires laissant son bras couler le long de ton cou, inspirée par son odeur et ses mots prometteurs, tes lèvres se mélangent aux siennes sans relever le sens de ses paroles. « Jolie ce soir » ça ne veut rien dire, fausse justification pour t'apprendre ce que tu sais déjà, qu'en outre il ne t'accorde qu'une attention éphémère pour un dû qu'il pense pouvoir réclamer, il faut l'appâter, se fondre dans une enveloppe séduisante pour attraper dans ses filets l'insecte-homme dont les mots sont du poison. Et pourtant tu t'y perds, tu y crois. Du moins tu le feins. Tu dois doser car t'es sensée avoir appris de tes erreurs n'est-ce pas ? Il faut respecter le rythme de l'autre. Donner quand il est prêt à recevoir. C'est très difficile de recevoir de l'amour. Aussi difficile que d'en donner. Les gens n'y pensent jamais. Ils croient que tout le monde réclame de l'amour à corps et à cri. Ce n'est pas juste. C'est une affaire complexe et il convient de savoir comment donner, comment doser, ne pas encombrer l'autre d'une demande excessive. Aimer... Mais être aimée par qui ? Sûrement pas par lui. Tu ne sais qu'aimer, pas te faire aimer, ce sont deux choses bien différentes. Et avec Théo il n'est pas affaire d'amour. C'est de la tendresse sur demande, du sexe facile, du réconfort pratique. Vous faîtes dans l'amour-utile, l'échange de partenaires. Parfois ça fonctionne. D'autres fois ça te donne des hauts le cœur. Ce soir t'espères que ça marchera, le temps de vos ébats. Ceux -la même que tu oublies aussitôt les paupières closent. Ils durent ce que durent le désir physique, l'envie de frotter ta peau contre une autre, de te faire éteindre, entourer, fouiller, retourner... Comme le tracteur dans la terre. Ou plus doucement. Mais non. Tu hais la douceur, la tendresse, la passion, quand elles ne viennent pas de lui. De cet homme qui a envahit ton répondeur, surtout celui du cœur.

Il est là. Comme un mirage, une fausse image. T'entends sa voix résonner dans ta boîte crânienne et plus rien n'a de sens pour toi. Tu te retournes. Tu le vois. Et tu sais. Tu sais qu'il a compris. Il questionne cependant comme si la situation lui échappait. Il existe des mots dévastateurs qui rasent tout sur leur passage. Comme les tornades, les ouragans. Bien sûr, tu voudrais rester droite, mais tu ne peux pas résister. C'est impossible. Ces mots peuvent faucher des montagnes. Ils foudroient. Tu ne sens presque rien. Mais après, ça ne vaut même plus la peine de faire semblant d'être vivant. C'est ne plus exister. T'as l'impression d'être devenue toute petite d'un coup. Ratatinée. Écrasée par ce regard désespéré, et puis ce son. Un craquement. C'est bruyant un cœur qui se brise. Tu te doutais bien que ça arriverait. C'est arrivé. Ça arrive, là, maintenant, en face de toi. Ça t'explose au visage et te laisse complètement muette. Le vide a entouré vos corps. Sous la peur ta voix se sent comme emprisonnée, si tu parles ça devient réel, si tu parles, c'est terminé. Terminé ça l'est déjà quand il a posé le regard sur toi, sur vous, sur ça. Théo et toi. Un duo qui n'existait pas de cette façon. L'arrêt dans le temps se prolonge et ta main lâche instantanément la sienne. Il n'y a rien de pire que le silence. On imagine tout et tout devient menaçant. Il n'y n'a pas de prise, même un petit bout de réalité pour se rassurer. Tu détestes le silence. Mais à quoi bon prononcer des mots pour ne rien dire ? Tu ne sais pas quoi répondre. On peut escamoter des vies entières en ne prononçant pas les mots qu'il faut.. les mots que vous retenez sur le bout de la langue vous enferment, ceux que vous énoncez clairement vous rendent libres. Et forts. Tu te bats contre les fantômes qui errent dans le silence. Tu veux les attraper et, chaque fois, ils se dérobent et resserrent l'entrave à tes pieds.  « Je suis désolé. » C'est tout ce que tu parviens à prononcer d'une intonation paniquée presque tremblotante. Tu ne peux pas dire que tu vas lui expliquer, que ce n'est pas ce qu'il croit, qu'il y a erreur sur la personne. C'est ce qu'il croit. Il n'y a pas d'erreur. Pas de bonne excuse, de satisfaisante explication, de recette miracle pour réparer. Il n'y a que le vilain petit secret dévoilé. Les secrets ravagent ceux qui les enferment à double tour, les secrets font des dégâts épouvantables. Le votre est en train de creuser trois tombes. Trois est un mauvais chiffre. Le pire. Détournant le regard pour éviter d'avoir à lire dans le sien tu comprends plus que jamais le sens de ces propos.
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Theo E. Worthington

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyJeu 8 Oct - 18:18

« Putain, mais qu'est-ce que vous foutez ? » C’est lui. Tu n’as pas eu besoin de le voir pour le savoir. Cette voix tu l’as reconnaît très bien. Ton cœur s’'affole. Tu te détaches d’elle pour poser tes yeux sur lui. Sur Killian. Sur celui que tu oses encore aujourd’hui, appeler ton ami. Tu lui as tourné le dos. Tu t’es joué de lui. Tu l’as leurré comme on ferait avec un enfant de cinq ans. Et l’horreur de tout cela, c’est que tu t’en rends seulement compte maintenant. Tu te rends compte que tu es peut-être allé trop loin. Tu te rends compte que tu vas peut-être perdre plus qu’une amitié ce soir. Tu as toujours su que tu t’engageais sur un chemin épineux avec Lexie et pourtant tu as foncé tête baissée. Tu en avais besoin. T’es égoïste, tu le sais mais ça n’est certainement pas à vingt sept ans que tu vas changer. Quand ton regard se pose sur lui, tu vois sa détresse. Celle-ci semble faire écho à la tienne. Car à cet instant, intérieurement, tu perds la face. T’as l’impression de tomber. De tomber du haut d’un immeuble. Une chute interminable qui se termine sur le béton. C’est dur. Ça fait mal et ça te ramène à la réalité. Tu savais que ça finirait par arriver. Tu savais qu’à trop jouer à avec le feu, tu finirais par te brûler. Et ce soir, tu sens qu’il risque de te consumer. Doucement, lentement, à petite dose. Tu aimerais être loin, très loin d’ici. Tu n’es pas près à affronter Killian. Rien que son regard te pèse déjà beaucoup. Tu détournes le tien. Tu n’arrives plus à soutenir cette tension. En quelques instants, tu n’es plus toi-même. Tu n’es plus ce Théo fier. Ce mec calme mais prêt à exploser à tout moment. Celui qui n’a pas froid aux yeux. Non. A cet instant, tu te sens petit. Tu te sens tellement petit que tu aimerais disparaître sans que personne ne te remarque. Tu n’assumes pas. Tu n’es pas prêt à assumer. Tu fourres tes mains dans tes poches avant de soupirer. « Je suis désolée. » Tu regardes finalement Lexie, sans expression particulière. Tu ne saurais dire qui de vous deux semble le plus mal à cet instant. Pourtant toi, tu ne trouves pas la force de dire quoique ce soit. Tu ne saurais pas expliquer ce que Killian vient de voir. Il n’y a rien à expliquer. Tu ne saurais pas non plus t’excuser car ce serait reconnaître ta trahison. Tu ne peux pas. Et pourtant, tu n’aurais jamais pensé que ça ferait si mal. Que ça serait si lourd à porter, le poids de la culpabilité. C’est comme si t’essayais de te débarrasser de ton ombre. Tu coures. Tu vas et puis reviens. Parfois même tu la sèmes. Mais elle finit toujours par te retrouver. Elle te colle à la peau. Tu sais qu’il faut te rendre à l’évidence. Tu ne sais pas pourquoi mais tu avances de quelques pas vers ton ami. Tu le regardes longuement et là, ça te frappe. Tu te demandes comment tu n’as pas fait pour le remarquer avant. Tu étais trop occupé avec Lexie. Trop occupé à vous changer les idées avec un peu de poudre blanche. Trop occupée à trainer dans les clubs de Savannah. Trop occupé à boire de l’alcool pas cher et à vous envoyer en l’air. Tu ne la vois que maintenant, l’ampleur de sa détresse. Il est bourré et toi t’aurais dû être là pour lui. T’aurais dû compatir. Mais de toute façon, tu en es à l’origine de tout ça. Tu ne sais plus quoi lui dire. « Killian, t’énerve pas. Ecoute ce que j’ai à dire… » Tu n’as pas envie que les choses dérapent. Et avec un Killian bourré et blessé, on n’est jamais trop prudent… Au point où tu en es, tu préfères être honnête. Il a découvert votre secret. Votre vilain petit secret. Vous n’avez plus rien à préserver. Et vous vous êtes suffisamment joués de lui. Et ton amitié avec le jeune homme, tu sais déjà qu’elle n’est plus. « J’ai jamais voulu de ça. C’est … c’est juste arrivé. » Tu soupires à nouveau en détournant le regard. « On s’est juste laissé emporter dans un moment d’égarement… » Dis-tu, tout bas plus pour toi que pour Killian.

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Killian Murdock

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyJeu 8 Oct - 21:29

Tu la regardes, mais tu ne la vois pas. C’est drôle, parfois, même quand on est lié à une personne pendant dix ans, il suffit d’une seule seconde pour qu’elle redevienne une étrangère. Quelqu’un que vous ne reconnaissez plus, dont vous ne savez plus rien. Lexie, cette femme qui tient la place la plus importante dans ta vie, c’est comme si elle n’existait plus. La Lexie que tu connais et que tu aimes elle ne t’aurait pas caché un tel secret. Elle ne se serait pas foutue de ta gueule en sortant avec ton ami dans ton dos. C’est douloureux les secrets. Ca peut même briser des cœurs. Comme le tien, à l’agonie, dont tu ne ressens plus les battements, mais la détresse d’être compressé dans l’étau de la vérité abjecte. Il hurle, se débat dans ta poitrine, il martèle contre ton torse. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Pourquoi une souffrance aussi puissante l’assène subitement ? Toi non plus tu ne comprends pas. Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que vous vous êtes faits pour en arriver à ce point de non retour ? T’es emporté par une vague de sentiments. Un tsunami de douleur contre lequel tu ne peux rien faire. Même quand tu essaies de te redresser, une autre rafale te rejette à terre. A terre. A genoux. Le visage déformé par tes tourments, terrassé par ton affliction. Toi, l’homme fort, dur, arrogant, tu n’es plus qu’un ado qui subit sa première peine de cœur. Vingt-six ans pour que ton cœur froid se craquèle. La glace fond et emporte avec elle ton palpitant tout entier. Il gît à tes pieds, et tu les vois, tous les deux, sauter dessus à pieds joints. C’est avec lui qu’elle rentre les soirs désormais. Lui qu’elle embrasse pendant des heures sans se lasser. A lui qu’elle dévoile son corps dans une étreinte dont la seule idée t’anéantit. A lui qu’elle appartient. Toi tu n’es plus qu’un souvenir du passé. L’amant éconduit, l’amoureux rejeté. La vérité, c’est que sans elle, tu n’es plus vraiment toi. Tu ne sais plus vivre sans elle. Qui es-tu ? T’en sais foutrement rien. T’es paumé, tu marches dans une tempête de blizzard sans fin, un labyrinthe sans sortie. Dans un effort qui te coûte quelques épingles enfoncées profondément dans tes muscles atrophiés, tu croises son regard bleuté. Et pendant une fraction de seconde, tu sais qu’elle voit au plus profond de ton âme, comme tu vois dans la sienne. Un instant de mise à nu total, de perte de contrôle absolu. Une vision de l’être écorché. Sa voix que tu étais si désireux d’entendre tout à l’heure t’annihile désormais. Elle s’excuse. Elle est désolée. Putain. On est désolé d’arriver en retard. On est désolé de se planter dans une commande. On est désolé de se tromper en rendant la monnaie. Mais on ne s’excuse pas de faire délibérément souffrir, comme si ça suffisait à apaiser la torture.

Et lui. Ton ami depuis l’adolescence. Un passé en commun qui vous a toujours lié. Tu te sens trahi. Il lui tient la main comme s’il ne savait pas. Comme s’il ignorait ce qu’elle représente pour toi. Tu le vois maintenant comme un chacal tapissé dans l’ombre, qui attendait patiemment ta dernière erreur pour saisir sa chance. Pour vous séparer. Depuis quand la désire t-il ?  Posait-il des regards déplacés sur elle quand vous étiez encore ensemble ? Tu le regarde avec mépris, avec la froideur la plus cruelle. La colère grimpe peu à peu. La douleur est toujours présente, mais elle se combine à une haine viscérale. Ecouter, pour quoi faire ? Quoi qu'ils disent la situation est on ne peut plus claire. Ils t'ont poignardé, le sang goutte sur le bitume, et aucun des deux ne pourra retirer la lame planté dans ta peau. Tu ne le quittes pas du regard, tu savoures son malaise. Chacun de ses mots est une insulte. Il n'a jamais voulu. Et pourtant … ce soir il semblait le vouloir. T'en as marre qu'on se foute de ta gueule. Marre de rester planter devant eux comme une âme en peine. Moment d'égarement. Tu te rapproches et ton poing droit vient s'écraser contre sa mâchoire dans un fracas à faire grincer des dents. C'est pas comme dans le film. Quand tu te bats dans la réalité, le son est désagréable, le sang gicle, et on ne s'en sort pas avec un simple bleu. La réalité, elle est sale. La vérité, encore plus. « Excuse-moi, c'était un moment d'égarement. » Un moment d'égarement qui perdure encore aujourd'hui. Combien de moments d'égarement y a t-il eu au cours de ces dernières semaines ? Tu te sens perdre le contrôle, tu ne réponds plus de la raison. Juste de la colère et de la souffrance. Tu veux lui faire mal. Qu'il souffre autant que tu souffres. Combien de fois tu t'es battu au cours de ta misérable existence ? Trop pour compter. Mais cette fois, c'est différent. C'est Theo, c'est ton ami. Pourtant, tu n'as jamais autant voulu frapper quelqu'un. Tandis qu'il chancèle sous l'impact de ton premier coup, tu lui en assènes un second, avec plus d'élan. Tes doigts craquent, ton poing saigne, mais tu ne parviens pas à t'arrêter. Tu peux pas. T'as des flashs d'eux ensemble qui parasitent ton esprit. Leurs corps qui roulent dans les draps. Leurs lèvres qui se cherchent. T'as envie de hurler. Ta respiration est douloureuse, ton torse se soulève à chaque pénible inspiration. Tu ne fais plus attention au monde qui t'entoure. Seul ton adversaire capte ton attention. « UN PUTAIN MOMENT D'ÉGAREMENT ! » Ta voix se brise, s'éteint dans ton cri de désespoir. Tu ne te souviens pas d'avoir été aussi mal de toute ta vie. Son moment d'égarement c'est la femme de ta vie. La seule que tu voulais. La seule qu'on t'a prise.
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Alexiel

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyLun 12 Oct - 19:54


I
l avait eu l'air de prendre votre « rupture » à la légère. T'en avais été vexée.
Depuis tu ne cessais de penser à lui. Depuis, t'évites les bars, les rues, les parcs où tu pourrais le croiser, où vous aviez l'habitude d'aller. Ça doit bien faire deux semaines, peut-être trois. Tu comptais les jours. Tu comptais les nuits. Et ton coeur se tordait à te faire hurler. Tu pensais pas pouvoir avoir plus mal. Souffrir d'avantage que dans l'absence, l'oubli, la négation du « vous » qui te paraissait pourtant incassable. Il est cassé. Par ta faute. Il a frappé dessus des années à coup de massue et de tromperies mais c'est toi qui a décidé de la dernière entaille, la fissure qui a tout brisé en un millier d'éclats. T'aimerais les récupérer, les recoller mais tu sais même pas par où commencer. Par dire quelque chose. T'excuser. Tu le fais mais ça ne casse qu'encore plus, toujours plus. Ça sonne faux, ta voix se terre dans un coin de ton cœur tandis que Théo tente de rattraper à son tour. Un moment d'égarement qu'il prétexte. C'est ce que tu es. Un moment. Un truc qui arrive on ne sait comment pour se terminer on ne sait où. Un instant éphémère qu'on regrette, dont on a honte, qu'il ne faut surtout pas dévoiler. Mais non ce serait trop facile. Toi, t'avais conscience de ce que tu faisais, qui tu embrassais et qui tu trahissais. Tu ne peux pas dire « je n'ai pas exprès » ou « je n'ai pas pensé » tu penses à tout. Consentement. Tu penses trop, t'embrouilles, tu ressens pour tout le monde. T'avais mal, t'as pas voulu blesser à ton tour mais tu l'as fait. Égoïstement et pour la première fois tu t'es choisis toi. Toi-même. Toi seule. Tu voulais avancer, changer, expérimenter. Tu voulais autre chose. Les dégâts tu t'y attendais, tu les as seulement essuyé d'un revers de manche. Ce n'était pas présent alors ça n'existait pas. Maintenant c'est là face à toi, c'est les mots qui sortent trop vite de la bouche de Théo. C'est la colère qui brûle dans les pupilles de Killian, émanant par tous les pores de sa peau comme une fumée rouge que tu parviens presque à percevoir. Elle envahit tout l'espace, volatile venant chatouiller ses phalanges crispées. Le premier coup s'abat sur le visage, t'as l'impression qu'il fait un bruit assourdissant, ou alors c'est toi, tu vois tout au ralentis, les sons te parviennent avec un temps de retard.

Et puis ça s'accélère. Tu retrouves ton souffle, tes marques, ta panique éperdue qui t'arrache les poumons. Une foule commencent à s'attrouper autour de vous pour mieux observer le carnage, déchirement d'une amitié en spectacle de rue, ça se presse pour obtenir une place aux premières loges. Les regards curieux te piquent la peau mais c'est la guerre qui se joue devant toi qui accapare ton attention toute entière.  « Kill..Killian arrête ! » Que tu hurles vainement pour tenter de le faire cesser son assaut. Jamais t'aurais cru qu'un jour ça vous arriverait. Que tu serais le déclencheur de votre implosion, menant votre trio inséparable à sa perte. Ça arrivait aux autres mais pas à vous. Parce que tu n'es pas cette femme, de celles qui se mettent entre deux amis, qui fâchent les hommes par indécision. Ce n'était pas sensé se passer comme ça. Parce que Théo ne t'a jamais voulu et que Killian t'a déjà eu. T'as un peu l'impression d'être ce foutu jouet qu'ils se refilent et quand leur tour est sauté ils viennent geindre et se plaindre et t'es fatiguée de cette énorme mascarade. Au jeu des dissimulations on se demande encore qui est le plus doué. C'est vrai. Tu t'étais promise d'arrêter. De ne plus voir Théo. Tu t'étais promise tout un tas de trucs et t'as mentis. Vous mentez tous. Vous ne tenez jamais vos promesses, vous n'êtes pas doués pour ça. Lui non plus n'a pas su tenir la sienne. Vous pourriez être heureux ensemble, comme une bande d'amis normale, comme n'importe qui d'autre. Mais ça ne fonctionne pas pour vous. A partager vos vices vous ne faîtes que les doubler et creuser vos propres tombes. Tu n'as pas encore réussie à savoir si tes choix étaient les bons et lui il souffre. Parfois tu te dis qu'il souffre autant que t'as souffert et puis que c'est peut-être un peu tout ce qu'il mérite. Mais là ça te tue de voir tout ce chagrin dans ses yeux. Toute cette colère. Toute cette amertume. Il fallait que tu parte, avant qu'il ne fasse encore plus de dégâts dans ta vie. Ça n'a pas fonctionné. T'es là. Eux aussi. Et vous êtes tous les trois fracassés.

Il hurle. Il frappe. La vérité a éclaté, le mal est fait. Tu vois l'adrénaline monter dans ses yeux et t'interpose entre eux, voulant cesser cette démonstration de force, cette repartie de mauvais goût à coups de poings et de bleus. T'essaye de calmer le jeu mais tu sais la démarche est inutile. Parce que c'est ta faute. Parce que c'est comme ça. Eux d'un côté, toi entre. A ne pas savoir qui arrêter, qui blâmer, qui défendre. Qui choisir. T'es à mi-chemin sans faire un pas de plus, le pas de trop.  « Arrête de le frapper ! » Que tu répètes un peu plus fort en attrapant son bras pour l'empêcher de cogner, tu ne t'es jamais sentie aussi frêle femme devant une force d'homme. Tu finis par te placer devant Théo, bouclier de chair pour stopper la rage de Killian mais tu sais à la minute où tu t'ériges devant lui que ton geste sera mal interprété. Il croira que tu choisis ton camps. Est-ce le cas ? Tu ne sais pas.  « Je voulais pas que ça se passe comme ça. Je suis désolé. Je.. C'était rien, c'était pas important, j'ai pas réfléchi. Pardon.. » T'es la pire des hypocrites t'en as bien conscience mais tu peux pas les voir se battre. Pourtant c'est ta faute si vous en êtes là. Parce que tu ne sais pas leur montrer que tu tiens à eux autrement qu'en leur faisant du mal. Sûrement parce qu'ils en ont jamais eu rien à foutre au fond. C'est toi mais c'est autre chose. T'es une excuse. Tu voulais te venger de la manière dont ils te traitaient et à présent tu ne sais plus comment arrêter la machine. Tu sais même pas si t'en as envie. Comment fait-on avec les sentiments qui débordent ? Si on les exprime mal, on fait tout à l'envers. Quand on a des fleurs à offrir, on ne les donne pas la tête en bas, les tiges en l'air, sinon l'autre ne voit que les épines et se pique. Toi, tu fais ça avec les sentiments, tu les offre à l'envers.
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Theo E. Worthington

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyMar 13 Oct - 0:46

Tu ne vois plus les gens autour de vous. Tu ne vois pas leur visage curieux. Cet air intrigué lorsqu’il porte leur regard sur vous. Lorsqu’ils se demandent certainement ce qui se passe. Lorsqu’ils sont en train de vous juger. Dans cette pièce, vous êtes les acteurs. Sûrement deux mecs bourrés qui se disputent pour savoir qui va rentrer avec la fille… Si seulement il savait à quel point le tableau est beaucoup plus complexe. Même toi, tu ne le comprends pas. Tu ne comprends pas comment tu as pu en arrivé là. Pourtant tu savais, tu le disais, que ceci ne t’apporterait rien de bon. Que ça te mènerait juste à ta perte. A ce soir. Et pourtant, tu as choisi de fermer les yeux. De t’enfoncer un peu plus sur ce chemin sombre. Tu as choisi de vous faire ce mal. De vous infliger cette blessure qui ne guérira jamais car tu sais que parfois, le temps n’arrive pas toujours à panser certaines plaies. Cette fois-ci l’entaille est trop profonde et tu as cette horrible impression que c’est toi qui le tient, ce couteau. Tu n’entends plus rien autour de toi. Même tes yeux semblent filtrer la lumière. A cet instant, tu n’as juste conscience que d’une seule chose. De toi. De toi et, te surplombant, cette énorme masse. Cette culpabilité. Et ce que tu aurais voulu à cet instant, c’est ne plus être. Ne plus être toi. Ne plus être l’amant de Lexie. Ne plus être l’ami de Killian. Ne plus être là. Efface-toi, gomme-toi.… Tu ne t’es jamais senti aussi mal de toute ta vie. Tu penses à elle. À Drew. Lorsqu’elle est partie, c’était douloureux certes, mais c’était différent. A cet instant, c’est insoutenable. Tu te demandes alors, ce qu’il doit ressentir, Killian. Ton ami depuis toujours. Si différent de toi mais tellement de choses vous rapprochent à la fois. Il te regarde toujours mais ce que tu lis dans ses yeux te glace le sang. La déception. La peine. La douleur. La fureur… La haine ? Tu te demandes ce qui se passe dans sa tête. Ce qu’il doit se dire. Quel jugement il porte sur toi à cet instant. Et finalement, tu lui as parlé. Tu as dit la première chose qui t’est venue à l’esprit. Des excuses, certainement pas ? Tu es resté fidèle à toi même. Fierté mal placée. Manque de courage pour tout assumer. Tu ne réalises pas vraiment lorsqu’il s’approche. Seulement que la minute d’après, la main sur ta mâchoire, tu essayes de retrouver ton équilibre. Tu aurais pourtant dû le sentir arriver, ce coup. Il t’a pris par surprise mais au final, ça ne t’étonne pas. Killian est un homme blessé. Dans son égo. Dans son amour. Tu sais que tu as touché à Lexie. La seule chose qui certainement t’était défendue. Ce coup t’a un peu sonné et naturellement, tu ne vois pas le deuxième arriver. Cette fois-ci tu sens ce goût métallique dans ta bouche. Cet arrière goût de rouille. Ça fait mal mais la douleur n’égale en rien celle qui saisit ton cœur à cet instant. Et maintenant, tu arrives enfin à les voir. Tous ses yeux posés sur vous. Des regards choqués, certains amusés. Toute cette foule venue assister au spectacle. Le spectacle d’une amitié qui vole en éclat. Tu entends également la voix de Lexie. « Arrête de le frapper ! » Tu portes ta main à ta bouche. Tu voix le sang sur tes doigts. Tes yeux se posent sur Killian. Et tu la sens arriver, cette amie de longue date que tu n’as plus vu depuis un bon moment. Au fond de toi, la douleur s’estompe petit à petit pour laisser place à la colère. Tu souffles, tu essayes de te contenir. De la retenir. Mais un homme blessé dans son ego laisse toujours ses pulsions le guider. Malheureusement. Tu te demandes comment vous en êtes arrivé là. Mais à ce point, il n’y a plus de retour possible. Tu es furieux. Furieux qu’il est t’ait frappé ainsi. Pourtant, tu n’as pas envie de riposter. Du moins pas avec les points. Ça reste Killian. Peut-être que si les rôles avaient été inversé, tu aurais réagi différemment… Cependant, ces coups ont tout de même du mal à passer. Tu le regardes un long moment. T’es vraiment un connard Tu ne le lui craches pas cela à la face comme tu aurais dû le faire. Tu ne le cries pas. Les mots se sont échappés de ta bouche. Silencieux. Tranchants comme une lame de rasoir. Tu ne vois même plus Lexie entre vous, qui essaye de vous arrêter. « Tu sais quoi Killian, les mecs dans ton genre, ils méritent bien ce qui leur arrive. » Tu ne filtres plus tes paroles. Tu es furieux. La colère parle pour toi. Pourtant Drew t’avait dit, de ne pas te laisser guider par elle. Mais finalement, tu es sûrement resté ce même gars blessé qui en devient blessant. Tu ne regardes pas Lexie. Tu ne veux pas lire l’incompréhension dans ses yeux, ni la déception. Tu ne veux pas la voir te tourner le dos. Pas elle. Pas maintenant. Tu secoues imperceptiblement la tête. Tu ris jaune, un rire qui n’atteint pas tes yeux. « Et tu sais quoi ? J’ai vraiment pris mon pied pendant ce moment d’égarement. On n’a pas eu besoin de toi pour passer du bon temps... T'es qu'un pauv'mec. » Tu lâches ça sans prévenir. Tu ne le penses pas. Cela n’aurait pas du sortir. Mais tu n’es plus conscient de ce que tu dis. La seule chose que tu ressens à cet instant. Celle qui domine plus que tout, c’est la colère. La frustration. On ne frappe pas un homme à terre. qu’ils disent. Pour toi, cela n’a aucun sens.
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Killian Murdock

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MessageSujet: Re: pretty little lies (Killian/Théo)    pretty little lies (Killian/Théo)  EmptyMar 13 Oct - 1:47

Les coups que tu lui assènes de la force de tes poings sont très loin d'égaler la douleur que toi tu ressens. La sienne est physique. Et tu l'échangerais volontiers contre la tienne. A vrai dire, tu donnerais tout ce que tu possèdes pour ne plus avoir à la ressentir. C'est comme si ton corps tout entier était écorché vif. La peau découpé, la chair à l'air, le sang qui coule. Et le moindre frôlement provoque chez toi une cascade de souffrance. T'avances la poitrine ouverte, le cœur à la merci de tous. Tu peux pas le protéger. Ils sont sont deux. Et tu te sens horriblement seul. Tu ne t'es jamais senti aussi seul. Deux piliers de ta vie viennent de s'écrouler, sous un fracas d'excuses inutiles. Ces deux étrangers ligués contre toi et qui se joignent l'un à l'autre pour te faire trébucher. Tu les hais. T'aimerais effacer la moindre trace de leur existence. Effacer vos rires, vos soirées. Effacer votre histoire. Ton histoire avec elle. Parce que ce qu'il en restait vient d'être sali par leur vice. Tu ne peux plus penser à vous sans penser à eux. Vous êtes tous les trois indissociables désormais. Il n'y a plus de toi et elle. Il y a elle, toi, et Theo. Ça t'écoeure. Il t'a volé ce que t'as le plus cher. Il a volé votre amour pour pouvoir façonner le leur. Tu crèves d'envie de le voir s'écrouler sous tes assauts. Tu peux pas arrêter. Tu n'arrêteras pas tant qu'il sera encore debout, capable de se relever. Il est effrayant de ce sentiment. Celui qui te pousse à une insensibilité extrême. Il pourrait te supplier t'en aurais rien à foutre. Il pourrait baigner dans son sang t'en aurais rien à foutre. Le sort de Theo t’indiffère. Tu trembles, t'as froid, ta mâchoire claque. Elle s'interpose, attrape ton bras pour stopper ta rage. Tu ne veux pas lui faire de mal. Mais y a une partie de toi à qui ça ferait du bien. Qui aimerait la repousser violemment et la voir déguerpir pour de bon. Son regard croise le tien, tu y déverses toute ta haine. Parce que c'est vrai, que tu la détestes. Tu la détestes autant que tu l'aimes. Elle voulait que tu lui dises les mots. Ces mots qui ont toujours bloqués dans le fond de ta gorge. Vois t-elle dans tes yeux à quel point t'es amoureux ? C'est bien ça le problème. Et la haine s'éteint. La peine reprend le dessus. C'est un mélange de sentiments, une course de celui qui prendra le dessus. Désarmé, tu baisses ton bras, stop quelques instants de te ruer sur ton ancien ami. Tu veux qu'elle lise dans ton regard que tu l'aimes. C'était pas sensé se passer comme ça. Vous deviez faire votre vie ensemble. Tu t'en rends compte maintenant, que c'est ce que tu voulais. Que c'est ce que t'as toujours voulu. Pourquoi t'as été voir ailleurs ? Pourquoi t'as laissé la peur prendre le contrôle de votre relation ? Cette terreur, c'est elle qui vous a mené ici. Dans cette situation. Tu ne pourras plus jamais lui dire que tu l'aimes. Ta chance est passée. C'est injuste. T'hésites, t'es désespéré. T'as envie de lui avouer, de lui dire ces quelques lettres qu'elle attend depuis si longtemps et qu'elle mérite d'entendre. Tu parles tout bas, rien que pour vous. « Je … Lexie je ... » Je t'aime. Mais c'est trop tard. Elle s'éloigne. Elle se place devant lui. Elle fait son choix. Et c'est pas toi. Tu baisses la tête, fixe le sol, ignore l'attroupement autour de vous. T'en peux plus de ses excuses. Tu veux rien entendre, rien savoir. Elle ment, elle te prend pour le dernier des cons. Ils ont peur alors ils s'enfoncent dans leurs sales mensonges. Si c'était pas important, qu'est-ce que tu as vu ce soir ? Si c'est pas important, alors pourquoi l'a t-elle choisi lui ? Tu l'entends, elle veut recoller les morceaux brisés à la glue. Mais quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, rien n'effacera cette soirée. Jamais. Rien ne comblera ce trou béant. Béant, infecté, le dernier stade avant l'amputation de ton organe vivant. « Si t'as encore une once d'affection pour moi, s'il te plait, tais-toi. » Tu doutes de tout, surtout de vous, d'elle. T'as l'impression de n'être plus rien à ses yeux. Une vulgaire fourmi qu'on épargne par pitié mais qui passe dans notre vie sans y interférer. Tu fronces les sourcils quand il prend à nouveau la parole. Ce traitre. Ton frère mort et enterré. Ses mots sont des lames, ils t'atteignent en plein cœur. Ce qu'il en reste. A vrai dire, il choisit les mots exactes, justes, les pires qui soient. Ceux qui mettraient à terre le plus brave des hommes. Ils ont pas besoin de toi, juste besoin l'un de l'autre. Tu grimaces sous cette nouvelle escalade de douleur. Tu parviens plus à la supporter, elle t'achève, c'est trop pour une seule personne. Tout ça te paraît irréel. T'espères tellement te réveiller. Un sursaut dans ton lit, un cauchemar qui se termine. T'es pas prêt à affronter ça. T'y étais pas préparé. La colère revient au galop reprendre son droit le plus absolu. Tu ne vas plus la contenir. Même Elle n'y pourra rien. Tu l'écartes de ton chemin, sans violence, mais avec suffisamment de force pour te libérer le passage, et tu l'attrapes par le col. Fermement. « Je vais te buter. Je vais te buter … T'entends sale fils de pute ?! » Tu lui craches ton venin au visage. Il a été trop loin, beaucoup trop loin, trop pour que tu puisses vouloir autre chose que de le voir agoniser à tes pieds. Tu le jettes au sol guidé par la haine, poussé par la rage. Le pauvre mec va le détruire. Pauvre mec. Ça raisonne dans ta tête. C'est ton pied cette fois qui vient à la rencontre de son visage. T'entends un craquement, mais tu sais pas d'où il vient. Tu t'en fous. Il a pris son pied avec elle ? Parfait. T'appuies violemment ta chaussure contre son thorax, écrase ses côtes. « Tu pouvais avoir toutes celles que tu voulais, mais y a fallu que ça soit elle ! » Il le savait à quel point elle comptait. Peut être même que tu l'aimais. Tu l'as jamais assumé, jamais dit, mais ça se voyait, pas vrai ? Il n'a pas pu passer à côté. Pas pu ignorer les regards que tu lui lançais. Prétendre qu'il y en a eu d'autres à sa place. Il n'y a toujours eu que Lexie. Tu shootes dans son corps déjà cambré. Encore et encore. Tu te reconnais pas dans cet excès de violence. Tu ne t'arrêtes pas, t'y arrives pas. T'aimerais qu'il riposte, te frappe lui aussi. T'as envie que la douleur se concentre ailleurs. Tu te contrôles plus, t'observes la scène au loin, tu vois ton corps se déchainer contre un autre, mais ton esprit est ailleurs, paralysé, impuissant. Tu dois te concentrer de toutes tes dernières forces pour t'éloigner. Le poing serré à t'en briser les os, c'est quelques mètres plus loin, contre la vitre d'une voiture garée que tu portes le dernier coup. Du verre planté dans la peau, tu te laisses tomber contre la carcasse métallique. Tu le vois, par terre, ton œuvre. Qui es-tu ? C'est cet homme que tu vas devenir sans elle ? T'es terrorisé. Apeuré de cette nouvelle vie sans elle qui commence.
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